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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 11:29
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Bangui accuse le ''tyran Patassé'' - 12/3/2006
La présidence centrafricaine a accusé dimanche le président déchu Ange-Félix Patassé (photo), en exil au Togo, et son parti de déstabiliser la Centrafrique en formant des "rebelles" à la frontière avec le Soudan.
 
Dans un communiqué diffusé dimanche par la radio nationale, la présidence attribue cette "action déstabilisatrice" à "certains dirigeants du MLPC (Mouvement de libération du peuple centrafricain) à la solde du tyran Patassé", renversé par la force en mars 2003 par l'actuel président François Bozizé.
 
"Grâce à l'argent volé au pays, ceux-ci ont mis sur pied un camp d'entraînement au nord-est, à la frontière centrafricano-soudanaise (...), qui a pour vocation de former des rebelles pour déstabiliser le pays", assure la présidence.
 
"Ces rebelles sont recrutés par certains dirigeants du MLPC contre la promesse d'un peu d'argent", ajoute-t-elle, estimant que des "mercenaires étrangers" étaient également enrôlés.
 
Selon la présidence, ce camp est "dirigé par Abdoulaye Miskine", un Tchadien proche de M. Patassé, "qui se fait maintenant appeler +général Brahim Mustapha+".
 
C'est la première fois que les plus hautes autorités de l'Etat estiment qu'une rébellion a vu le jour dans le nord de la Centrafrique. Jusqu'ici, l'insécurité constatée dans le quart nord-ouest du pays depuis plusieurs mois était officiellement attribuée à des "coupeurs de route" ou à des "bandes armées" non identifiées.
 
Une vive polémique est née après des violences qui ont éclaté le 29 janvier à Paoua, fief de M. Patassé.
 
Selon le Premier ministre Elie Doté, il y a eu ce jour-là dans cette ville à 500 km au nord de Bangui une "insurrection de certains Centrafricains désireux de s'emparer du pouvoir qui a été repoussée par nos forces armées". Ces violences ont fait au moins 27 morts, a-t-il dit cette semaine.
 
Mais trois députés du MLPC accusent l'armée d'avoir commis des "massacres" de civils en représailles à une attaque armée, avançant le bilan non confirmé de 104 morts.
 
"Trois députés du MLPC ont développé une intense campagne médiatique pour faire croire qu'un +génocide+ était actuellement perpétré contre le peuple Kaba (ethnie de M. Patassé)", dénonce dimanche la présidence.
 
Selon elle, un chef d'une Armée pour la restauration de la République et la démocratie (APRD) apparue fin 2005, le "lieutenant Larma" arrêté le 24 février à Bangui, a "reconnu qu'il prenait ses ordres chez certains proches du tyran Patassé".
 
La soeur d'un porte-parole de M. Patassé, Lydie-Florence Ndouba, et un autre membre du MLPC proche de l'ex-président, Sosthène Guétel, ont été arrêtés à la suite de l'arrestation du "lieutenant Larma", selon des sources judiciaires.
 
 
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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 14:50

2010 ANNEE DU CHANGEMENT

QUI A DIT QUE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE  EST CONDAMNEE A MANGE SON PAIN NOIR?

j e pense guère que les jeunes et dynamiques compatriotes sur le terrain à Bangui ainsi que  toute la diaspora ne puissent accepter cette assertion...

Il est vrai que nos dirigeants  successifs ont  tous péché chacun à sa manière,ces derniers ont plongé le pays dans un marasme social et économique sans précédent..

Un  pays démocratique est un pays dont les institutions républicaines jouent un rôle important et que la démocratie participative permet au peuple de prendre part à la gestion de la chose publique.

La république centrafricaine est loin du compte, les partis politiques crées à la va vite sur des bases ethnicistes, régionalistes, n'ont pour objectif que le partage du gâteau final.

La perplexité comportementale et l'esprit mangeoiriste des ministres quelque soit leur références universitaires ajouter à la cela le perpétuel "CPE" contrat premiere Embauche des minsitres qui débarquent sans un véritable projet de développement du ministère occupé.

la rédaction

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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 14:49

LA RCA : UN PAYS SI PARTICULIER QUI BAIGNE DANS L' INCERTITUDE !!!

 
 
Compatriotes et Amis,
 
Sept mois seulement après un retour à la légalité constitutionnelle amorcé dans le calme politique, la République Centrafricaine est aujourd'hui prisonnière de l'incertitude.
Incertitude quant à l'avènement de la démocratie, tant la situation actuelle devenant de plus en plus inquiétante.
 
Les crises larvées marquées par la grève des fonctionnaires et agents de l'Etat qui vient de s'achever sans un dénouement heureux, ont l'air de sonner le glas du gouvernement actuel de Elie Doté. Il va sans dire que toute grève sociale qui perdure comme celle qui a duré un trimestre est un défi majeur à l'autorité de l'Etat. Rien que pour cette raison la République Centrafricaine a besoin des hommes et des femmes solides qui puissent assurer à l'Etat un minimum d'autorité et de crédibilité.
 
Le décollage véritable de ce pays semble être repousser aux calendes grecques, tant le pays a beaucoup regressé et son envol que tout le monde attendait depuis le sursaut patriotique du 15 mars 2003 et du retour à la légalité constitutionnelle semble marquer le pas, à telle enseigne qu'aujourd'hui, le peuple centrafricain vit dans une insécurité totale et absolue. Insécurité des personnes et des biens et ce en dépit de quelques efforts consentis ici ou là, mais bien insuffisants pour éradiquer une insécurité qui prend une ampleur considérable tant les récents évènements à l'intérieur de Bangui qu'à l'extérieur montrent à quel point le pays est fragilisé.
 
Aujourd'hui, face aux évènements qui secouent le Nord de la République Centrafricaine , le moins que je puisse dire, le temps de l'honneur et de la gloire est passé pour notre pays. Il a hélas manifestement cédé la place au temps de la " honte nationale ", du déshonneur et d'un manque de patriotisme à toute épreuve.
 
Tout se passe dans ce pays comme si le sang des centrafricains n'en a pas assez comme ça de couler. Nous remarquons que ces dix dernières années ont été marquées par des violences inouïes et inutilement meutrières qui ont fini par livrer la République Centrafricaine à des troupes étrangères sous le prétexte parfois justifié de sécurisation, de pacification et de maintien de la paix.
 
Les historiens honnêtes, courageux et clairvoyants retiendront que cette période cataclysmique a été surtout marquée par la perte de l'indépendance ou de la souveraineté nationale, la perte de la dignité de l'homme centrafricain pour laquelle certains fils de ce pays s'étaient battus corps et âmes au nom du principe de l'égalité universelle entre les hommes en dépit de leur appartenance ethnique, raciale ou confessionnelle.
Cette dignité humaine qui nous confère d'ailleurs à nous centrafricains la fierté d'appartenir à une nation ou à une communauté de destin et d'âmes, a été baffouée, malmenée et réduite à néant.
 
Malheureusement, les évènements actuels qui se produisent dans le Nord de notre pays nous rappellent à tous les centrafricains cette triste réalité. Le berceau des bantous, c'est à dire des hommes est en train de devenir hélas le berceau d'une horde désordonnée qui se livre à une guerre fratricide qui justifie ainsi des pertes en vie humaine. Le changement est-il aussi à ce prix ? Quarante cinq années d'errements et de turpitudes ne suffisent-ils pas à ce peuple qui n'aspire aujourd'hui qu' à vivre dans la paix, la légalité, la démocratie et dans le respect des valeurs élémentaires de la vie humaine ?
 
Les militaires chargés de protéger la vie humaine sont devenus des bourreaux, des charognards assoiffés du sang humain. Au nom d'une soi-disant sécurisation, l'on profite pour assouvir des macabres besognes et cela dans l'indifférence totale et absolue des représentants du peuple.
Thomas Sankara avait raison de souligner de son vivant qu " un Soldat sans formation est un criminel en puissance ". Cette terrible affirmation qui sonne aujourd'hui comme une vérité irréfutable, vu le comportement de nombres de militaires centrafricains.
 
" la vie humaine est sacrée ", ce principe est l'un des principes fondamentaux de notre nouvelle constitution et aujourd'hui, tout le peuple centrafricain constate à ses dépens que des militaires en tenue bénéficiant de la protection en haut lieu se permettent de commettre des exactions abominables et qui risquent plus tard de conduire notre pays dans une série de vendetta ou de la vengeance en série. Comme si la République centrafricaine était véritablement un pays où " l'homme est un loup pour l'homme " et où la vie humaine n'a de valeur pour personne. Le retour du règne de la barbarie et de la sauvagerie où les hommes se comportent comme des hordes sauvages, impétueuses et incontrôlées ?
 
Gouverner tout un pays, c'est avant tout être responsable jusqu'au bout des ongles. Conduire la destinée d'un pays, c'est prévenir son avenir, anticipé les évènements de manière à les traiter avec doigté et efficacité. Aujourd'hui, notre pays brille par son incapacité à résoudre ses problèmes quotidiens, le paiement des salaires des fonctionnaires, des pensions, bourses des étudiants. Les grèves sociales se multiplient et le gouvernement n'entrevoit pas de solution de sortie de crise, tant la caisse de l'Etat est vide pour faire face à ses nombreuses dépenses de souveraineté. Le peuple se meurt devant une impuissance insolente.
Quelle solution ? Toujours tendre la main à la BM et le FMI pour payer les fonctionnaires, payer les bourses et pensions ? Quels projets structurels avons-nous à l'heure actuelle pour convaincre les bailleurs de fonds, les investisseurs étrangers à investir dans notre pays ? tellement que l'insécurité est grandissante.
Le tissu économique, industriel est détruit, les seules régies financières que sont les douanes, le trésor et les impôts sont gangrénées par la corruption, à tel point que les comptes de l'Etat sont constamment déficitaires etc...
 
Alors, aujourd'hui, bien que la situation de notre pays devenant de plus en plus critique, tant l'injustice sociale est grande, nous devons espérer malgré tout à un avenir meilleur et souhaité qu'un jour Dieu puisse faire émerger dans ce pays des hommes et des femmes capables de protéger l'intérêt supérieur de la nation et conduire ce pays dans la recherche d'un intérêt général. Faudrait-il encore que les dirigeants aient une volonté politique d'aller de l'avant.
La jeunesse de ce pays comme en son temps doit aussi prendre ses responsabilités, car l'on retiendra des moments historiques de ce pays, que la jeunesse scolarisée, formée et conscientisée sur des questions patriotiques et essentielles reste et restera un des moteurs du changement sociopolitique dans notre pays. Mais, cette jeunesse là doit d'abord briller par son courage, par sa détermination, par son abnégation, par son esprit de sacrifice et par sa cohésion. Car, une jeunesse divisée autour d'intérêts catégoriels, sectaires, tribalistes et clientélistes comme c'est le cas aujourd'hui est une jeunesse inefficace, dangereuse et opportuniste à souhait. Cette jeunesse là, ne peut pas avec les mêmes causes créer les mêmes effets.
 
Alors, si je puis terminer ma pensée par un souhait, c'est bien celui de dire que "  faites donc pour les autres tout ce que vous voulez qu'on fasse pour vous, c'est bien ce que disent la loi et les prophètes ".
 
Ainsi, celui que tu cherches à frapper
N'est autre, en vérité que toi-même
Celui que tu cherches à gouverner
N'est autre, en vérité que toi-même
Celui que tu cherches à torturer
N'est autre, en vérité que toi-même
Celui que tu cherches à tuer
N'est autre, en vérité que toi-même.
Apprends que la violence est la racine
De toutes les misères dans le monde
Tous les êtres désirent vivre, aucun ne désire mourir
Tuer est donc quelque chose de terrifiant
Ceux qui croient en la paix ne doivent jamais y céder
Toute arme, quelque puissance qu'elle soit
Peut toujours être remplacée par une supérieure
Mais aucune arme ne peut
Etre supérieure à la non violence
Oui, la violence est le noeud de l'esclavage
Oui, elle le faux semblant
Oui, elle est la mort
Oui, elle est l'enfer
Puisse le seigneur, Maître de l'univers
Bien vouloir accorder à tout ce peuple centrafricain martyrisé et opprimé
La santé, la béatitude suprême et surtout la paix.
 
Freddy Béninga
 
 
 
 
 


FREDDY ERIC BENINGA

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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 13:56

              

C    E      N      T      R     A     F     R      I     Q      U       E           2 0 1 0

 

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