Centrafrique: Michel Am Djotodia succède à Bozizé Par Christophe Rigaud - Afrikarabia - 25/03/2013 La rébellion de la Séléka a renversé ce dimanche le régime de François Bozizé, quels seraient les défis de l'après-Bozizé et des nouveaux hommes de pouvoirs L'heure de vérité a sonné pour la Séléka dont on continue de dire qu’elle est toujours en quête d’union malgré la victoire de ce dimanche 24 mars. Ainsi, la suite d’une offensive éclair hier matin, les rebelles se sont emparés sans difficulté de Bangui, la capitale centrafricaine. Le président François Bozizé a pris la fuite, après 10 ans de règne. Maintenant les choses sérieuses commencent. Que faire du pouvoir? © AFP/Steve Jordan M. Djotodia (g) et F. Bozize (d), il n'y a pas eu de passation de service Djotodia contesté prend la place de François Bozizé En début de soirée, Michel Djotodia annonce dans un discours surprise sur les ondes nationales, être le nouveau président de la république centrafricaine. L'ancien rebelle décrète aussitôt un couvre-feu à Bangui et affirme souhaiter ne pas faire "de chasse aux sorcières". Michel Djotodia promet des élections dans 3 ans et souhaite conserver Nicolas Tiangaye à son poste de premier ministre de transition. Djotodia a pris tout le monde de vitesse. En effet de nombreuses inquiétudes pèsent sur la gestion que fera la Séléka de sa victoire. "La Centrafrique vient d’ouvrir une nouvelle page de son histoire, mais le plus dur est à venir" confiait ce dimanche à Afrikarabia un membre de la rébellion. Il ne croyait pas si bien dire. La bataille pour le pouvoir au sein de la Séléka a bel et bien commencé quelques heures après la chute de Bangui. Deux factions s'affronteraient. A la manœuvre, on trouve d'abord Michel Djotodia, le "patron" de la Séléka et ministre du gouvernement de transition, mis en place pendant les accords de paix de Libreville en janvier dernier. Son nom fait autorité, mais depuis la signature précipitée d'un plan de sortie de crise avec le président honni, François Bozizé, une partie de la Séléka ne lui fait plus confiance. Les accords de Libreville sont fortement contestés au sein de la Séléka. Nourradine Adam et Firmin Findiro "incontournables"? Dans la fronde anti-Djotodia, on trouve un militaire: Nourradine Adam. L'homme est à la tête du CPJP, une des nombreuses composantes de la Séléka. Pour ce commandant, Djotodja a vendu l'âme de la coalition à Libreville, alors que les rebelles campaient à seulement 75 km de Bangui… si près de leur objectif: renverser Bozizé. Nourradine Adam n'est pas le seul à critiquer Djotodia. On trouve également le très discret Firmin Findiro, ancien ministre de la Justice, limogé par Bozizé. Mais aussi d'anciens officiers de l'armée régulière, regroupés dans l'A2R, puis le M2R. Ces militaires dénoncent ouvertement les accords de Libreville et repartent à l'offensive armée avec les hommes du CPJP de Nourradine Adam. Ils font tomber ensemble plusieurs localités, avant de fondre sur la capitale. Au final, dimanche, après la prise de Bangui, Nourradine Adam s'estime légitimement incontournable. © cap La "main tchadienne" Autant dire que certaines dents ont grincé au sein même de la Séléka. Un membre de la coalition a affirmé que le nom de Michel Djotodia à la présidence, était en fait soutenu par le président tchadien Idriss Déby. "C'est consternant", nous a-t-il déclaré. "Le Tchad continue de contrôler le pays, comme au temps de Bozizé. Déby veut une Centrafrique faible et y placer un président contrôlable", tempête ce membre de la Séléka, qui craint "dans ces conditions, une nouvelle rébellion dans moins de 6 mois". Un autre parti d'opposition, l'Alliance nationale pour le changement et la démocratie (ANCD), qui salue le départ de Bozizé, dénonce lui aussi l'ingérence tchadienne et "exhorte les frères centrafricains à récuser toute immixtion du despote Idriss Déby en Centrafrique". La "main tchadienne" est toujours présente. Les trois défis de Djotodia Plusieurs défis attendent donc le nouveau président Djotodia. Tout d'abord s'affranchir de son encombrant "parrain" tchadien, Idriss Déby. La tâche sera difficile dans le contexte actuel. Le président tchadien est en effet devenu le nouvel homme fort de la région et l'allié incontournable de François Hollande dans sa guerre au Mali… une position confortable pour le maître de N'djamena, qui en fait pour le moment un "intouchable". Michel Djotodia devra ensuite trouver rapidement le bon dosage d'une coalition politique solide, intégrant les multiples facettes de la rébellion. Là encore, la tâche est rude. Djotodia n'a pas la haute main sur le gros des troupes de la Séléka et il n'est pas à l'abri d'une nouvelle tentative de déstabilisation. Troisième et dernier défi et il est de taille: tout un pays, une armée, une administration, une économie… sont à reconstruire. La Centrafrique est à genou: un "Etat vide", grand comme la France, avec seulement 4 millions d'habitants et une population parmi les plus pauvres de la planète. La "page Bozizé" est tournée et tout est à réécrire. MOTS CLES : Envoyer à un ami | Imprimer 6 COMMENTAIRES Afficher tous les commentaires | Poster un commentaire Qu en disent les juristes et démocrates centrafricains,s'il y en a un? Par alpha 25/03/2013 13:57 Nos supposés maitres qui se gargarisent en consort en centrafrique,Lisez cette dame, ayant des bases comme vous (si vous en avez réellement reçus) et clairvoyante. L’envie du pouvoir à tout pris vous aveugle. Combien étions nous à vous prodiguer des conseils sur un précédent néfaste à la démocratie. Certains vous disaient 3ans, pourquoi ne pas patienter si vous étiez vraiment des démocrates et que vous pensiez vraiment à une democratie réelle pour ce pays,mais vous n’entendiez que votre ventre. Encore une fois,vous amenez le peuple dans une enième incertitude democratique et économique. Le temps que les nouveaux venus se remplissent la poche et que demain les memes de pleurnicher et que d’autres ecervelises viennent mettre le pays en désordre et chaos et le boutant à son tour dehors,on aura perdu encore d’autres 10-15 ans. Et nous toujours ignares à applaudir qui on ne connait pas et demain les memes à pleurnicher. Par la betise de faux intellectuels et d’un peuple nul. On vous parle ,vous pensez que nous sommes pour bozizé ?Bozizé on s’en fout. On vit à l’étranger,occupant de postes bien et ayant acquis pour certains d’autres nationalités. On veut que notre pays avance,que les gens ne vivent pas comme dans une poubelle. On vous parle pour le pays qui reste le nôtre et pour vous qui y vivez dans cette pauvreté et foutaise politique,au lieu de’avancer avec votre intelligence,vous brillez par l’idiotie. A écouter Ziguélé sur des chaines étrangères,il fait pitié,celui là n’a encore rien compris. Les accords de Libreville,Quels accords ? Par Sandra Lamine Martin-White Décidément, en Afrique centrale, on est fâché avec le Droit ! Quelle fut la philosophie de Droit pilotant l’esprit des accords de Paix signés le 11 janvier 2013 au Gabon ? L’URGENCE ! Celle voulant créer une espèce de cadre permettant au Chef de l’Etat d’aller au bout de son mandat, tout en le contraignant à une ouverture à ses oppositions armées et non-armées. Bâtis ‘intuitu personae’, ils ‘tournent’ donc autour de la personne UINIQUE de François Bozizé. CONSEQUENCE, FRANCOIS BOZIZE N’ETANT PLUS AU POUVOIR, AUTOMATIQUEMENT LES ACCORDS DE LIBREVILLE CESSENT DE S’APPLIQUER. C’EST L’EXTINCTION. LA PRISE DE POUVOIR PAR LA SELEKA CHANGENT LES DONNES. ELLE ENTERRE LES ACCORDS DE LIBREVILLE….DE FACTO. JURIDIQUEMENT PARLANT, ILS N’EXISTENT PLUS. ET SONT CADUCS EN DROIT. Pourquoi ? Alors entrons dans les articles de ces Accords. - En son Article Premier : « Le Président de la République demeure en fonction jusqu’au terme de son mandat en 2016. Il ne peut se présenter pour un autre mandat » >> Commentaire : Il est question là de François Bozizé, réélu en 2011 pour un mandat s’achevant en 2016. N’étant plus là, c’est fini, les Accords sont décapités. - En son Article Second : Il y est dit : « Gouvernement d’Union Nationale inclusif d’une durée de 12 mois, éventuellement renouvelable ». >> Commentaire : Simple à comprendre. C’est une année renouvelable, et implicitement, en coordination avec les autres articles, renouvelable annuellement jusqu’en 2016. Il n’y est pas dit : Période de transition d’une traite de 3 années. - En son Article Sixième : « Le Premier Ministre et les ministres du Gouvernement d’Union Nationale ne peuvent être destitués durant la période de transition, en contrepartie, ils ne peuvent être candidats à la prochaine élection présidentielle » >> Commentaire : Il découle de cela que Mr Michel Djotodia, passant de Vice-Premier Ministre à Chef d’Etat, ne respecte pas cet article. Il s’est auto-destitué pour se substituer au chef de l’Etat, ce que l’article n’autorise pas du tout. CONCLUSION: - Lorsque la France, les Etats-Unis ou le Tchad demandent à la Séléka de respecter ‘les Accords de Libreville’, ont-ils tous compris que ce n’est plus applicable ? - Quand Michel Djotodia, de même, pour rassurer tout le monde dit vouloir les respecter, est-il conscient qu’il parle là d’un désormais texte fantôme ne pouvant plus faire autorité ? Les Accords de Libreville, en total mépris de la Constitution Centrafricaine, s’y étaient déjà substitués par la force, devenant LA LOI CONSTITUTIONNELLE du pays. Aussi de ce qui précède, LA LETTRE DE CETTE LOI n’est plus respectée. Et on ne saurait non plus, même parler de respect, faute de mieux DE L’ESPRIT DE CETTE LOI DE GOUVERNANCE. Démonstration est faite que nous sommes dans une double illégalité. 1- L’EXISTENCE MEME DES ACCORDS DE LIBREVILLE CONSTITUAIT UN DENI JURIDIQUE 2- LA FORCE PRIMANT LE DROIT, SI CETTE FORCE MEME EST MISE A BAS PAR UNE AUTRE FORCE SUPERIEURE…ELLE S’ANNULE. Aussi, dans l’articulation du Droit Constitutionnel, si un ensemble de dispositions faisant autorité sur la Constitution d’un Pays, (cas d’exception comme la guerre par exemple), sitôt annulé, c’est ensuite, la Constitution habituelle, validée par référendum populaire qui mécaniquement de nouveau DOIT se ré-appliquer. Et nous sommes pile dans cette situation, considérant les Accords de Libreville comme des lois d’exception, supplantant pour un temps la Constitution. Annulés comme c’est dorénavant le cas, si on veut encore parler de Droit en Centrafrique, c’est, dès la chute de François Bozizé, le retour AUTOMATIQUE à la CONSTITUTION. ON NE PEUT PLUS ENCORE PARLER DES ACCORDS DE LIBREVILLE. C’EST BALLE A TERRE, LES COMPTEURS SONT REMIS A ZERO. Centrafricains,Réveillez trop de traitrise au non de la Nation Par Etienne E.K 25/03/2013 14:47 Centrafricains l’heure est grave,vous allez redevenir esclaves voir multi esclaves des pouvoirs frontaliers avec leur incursion dans l’armée. Bozizé à amener des mercenaires comme ce DJotodia,quels en sont la conséquence pour la sécurité pour le pays ? Bozizé a payé combien de fois ces mercenaires toujours insasttifaits. Ils s’en foutent ils ne sont pas centrafricains,ils font tout le mal qu’ils veulent,c’est la logique de l’argent et du vouyourisme qui prime. Aucun pays au monde ne peut tolerer une telle intrusion sauf en centrafrique avec des politiciens tarés. Mon frère les politiciens n’ont pas écouté les conseils et ce que murmurent la poulation de bangui depuis,mais quel politiciens avons-nous ? Ce stupide de ziguélé et naif de tiangaye,le 3e laron les baisera bien. Veulent ils etre surpris combien de fois par la pluie pour devenir alerte et prevoir un parapluie par temps maussade ? Bozizé s’est montré incapable,mais eux qu’est-ce qui sont entrain de démontrer ? bozizé est ce qu’il est personne ne peut le nier,mais vous qui pretender tout savoir reflechisser au moins sur certaines consequences prévisibles ? On vous a dit 3 ans fin,relance démocratie sans chercher à penser aux conséquences pour vous-mêmes et pour le pays. Allez vous indéfiniment continuer à accepter que deby fasse et défasse les présidents chez nous au mepris des choix du peuple ? Posez la question à Hollande. Vous deriez aller aux elections dans 3 ans et le monsieur qui se protoclame présider et dont les propos sur des ondes etrangères n’augurent pas de bon présage. L’accord de libreville le disqualifie d’une prochaine candidature à la présidence,le voila qui espère continuer. Ça parle de l’accord de libreville,si on suit cet accord,il n’a pas sa place là. Cet accord a été violé de tout parlé alors au nom de quoi il exigera cet accord pour imposer ce que tout les centrafricains rejettent tout bas ? Certains se ressourcent des reunions socialistes à l’etranger mais qui n eclaire pas sa vision du monde et de la geopolitique,un autre se dit avocat,defenseur de la democratie et des droits de l’homme mais qui s’acoquinent avec des dictateurs sassou et deby dont certains sont sujets à procès de biens mal acquis en europe et de droits de l homme,on rêve ou quoi.Et tous cherchent à les avoir comme mentors.,toujours des mendiants ayant usé du jeu auprès de Bongo père et continueent à se prostituer la conscience. Centrafricains,imprimez ce que je vous relate et ca vous éclairerez mieux. On m’ a relaté qu’avant les dernières élections présidentielles centrafricaines, deby aurait reçu ziguélé et tiangaye à ndjamena, deby a remis à chacun 500 millions de francs cfa. Ca peut se verifier auprès des banques.Les archives se fixent internationalement. Tiangaye aurait lui utilisé un peu de ses sous pour sa campagne d’où son aisance un peu dans cette campagne,ziguélé par contre,après un passage des sous sur son compte à bangui,il l’a transféré sur un compte au cameroun,l’argent n’a pas servi au mlpc maisprobablement pour ses biens perso. Depuis les éléctions Déby les tient par la barbichette,ils deviennent des emmerdeurs à souhaits et voyez quand il y a rebellion ces 2 ne peuvent etre logique avec eux-mêmes et ça se comprend mieux maintenant quand j’ai eu cette information car franchement si on est démocrates et patriotes,on ne peut aller dans les raisonnements de non sens et du n’importe qu’on vous impose centrafricains. Quand ils ont su qu’ils pouvaient encore gagner plus,que d’aller négocier à brazza, ils sont allés pour se faire chaperonner pions. Ainsi ces 2 pays ont l’assurance d’avoir l’un nos diamants et l’autre une vue sur notre pétrole ou le marché du petrole tchadien en centrafrique que déby ne veut pas en concurrence. De tels politiciens défendent quel peuple ? Actuellement il y a personne. Centrafricains pensez à la bonne rélève comme certains l’ont déjà dit. Comme l’a dit tantot l’autre c’est l’esclavage,ce n’et pas un pays. Où va-t-on aller avec des tchadiens,soudanais,et voyous de grands chemein dans une armée dont le role est de protéger une nation et un peuple,un territoire. Et ce n’est ni leur nation ni leur territoire ni leur peuple. Il faut arreter avec notre betise d’applaudir n’importe qui.les beaux discours c’est pour s’installer. Vous etes idiots jusqu à quel niveau pour ne pas réfléchir et voir en deçà des evenements que vous vivez depuis le temps que vous applaudissez et pleurnichez après. Si c’est cela que vous aimez ,ne pleurnichez plus. On attend que ziguele et tiangaye se montrent plus patriotes et poser les vrais questions d’interieur et de democratie. Chacun retourne chez soi et une armée sans mercenaires etrangers et la democratie nette. Sils en sont pas capable,on supprime l’armée et faite appel à l’armée française comme au temps de l’après indépendance et que l’armée en centrafrique n’existant plus sorte de la politique Pourquoi continuer à faire des constitutions qu’on ne respecte pas. Une constitution n’est pas quelque chose qu on change au gré des individus ? Comme ils ont vendu leurs âmes je n’attends pas grand-chose,mais peuple prenez votre destin en main car les voisins se moquent de nous disant que l’essentiel pour les centrafricains c’est le sexe et le manger et ne refléchissent pas autre chose d’éléver. Ca me pousse à les croire C'est parce que nous sommes betes Par agathe 25/03/2013 15:04 Cette personne a besoin d'une chirurgie esthetique et d'un regime weight watcher's. Le tchad,pas le tchad mais déby: Il a monnayé sa participation au mali pour vous cougnonner en centrafrique. maintenant l'autre personne qui ressemble à une pomme de terre bouillie éclatée dans sa veste parcourant les chaines internationales approuvant devait reflechir plus aux questions essentielles que de ne satisfaire comme beaucoup de faux intellectielles et justes revanchards qu'on a repéré au cours du chaos que vivait notre pays. Je le répète Bozizé n'est à sa place mais eux non plus sont mieux je nous comprends,à applaudir toujours pour des arrivistes et quelques années plus tard de pleurer,il faut nous en prendre à nous meme. Si vous voulez une réelle démocratie,que tous les partis restent intacts et que les uns et les autres arretent de se vendre à gauche et à droite et le parti qui sait qu'il a plus de gens ,en se mobilisant gagnera les elections,s'il n'y a as tricherie. Un president autoproclamé à double face,quand il avec ses voyous il s'enturbanne et en ville se taille un costard. Il faut etre clair,etre ce qu'on est au lieu de faire pour plaire à qui commande.Ce pays a besoin d'un président pour les centrafricains pas des marionnettes.kolingba etait ami avec déby et se livraient les opposants politiques,avec la democratie en centrafrique,il se fait ami à patasser et a imprimer son emprise puis laché Patassé et contribué à sa chute,et nous amène bozizé qu il vient de contribuer à la chute et nous amène celui là pour qui demain. Nous somme quoi pour déby. Il n'arrive pas à reconcilier son propre peuple que peut-il faire pour nous. il a divisé les tchadiens,les sudistes souffrent,tiangaye avocat de droits de l homme manger de la main de ce type. des aujourd'hui,faut eclaircir les choses. Le tchad est au tchad pas en RCa. Les reglements de compte de deby contre patasse puis bozizé,ce n'est pas notre problème. on veut élire notre president pas qu'on nous les impose et mettre les president sous tutelle. Pourquooi ce debit ne se comporte pas ainsi avec cameroun ou avec le nigeria,posez vous la question