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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 10:45
Bangui lève la demande d’extradition et de poursuite de deux chefs rebelles centrafricains
(APA 16/02/2007)
( 16/02/2007)


APA Bangui (Centrafrique) Le Président du Groupe de Sages, chargé de préparer le dialogue inter-centrafricain, le Pasteur Isaac Zokoé, a annoncé jeudi, la levée, par le gouvernement de la demande d’extradition et de poursuites contre Michel Am Nondroko Djotodja et M. Abakar Sabone, deux chefs rebelles, arrêtés en novembre dernier par la police béninoise.

S’exprimant lors d’une conférence de presse donnée à Bangui, Pasteur Isaac Zokoé, a indiqué que la décision du gouvernement de lever les mesures prises à l’encontre de Djotodja et Sabone, avait pour but de permettre à ces derniers de signer l’accord de cessez-le feu de Syrte en vue de la tenue d’un dialogue politique inclusif.

« On ne peut pas faire signer à des prisonniers un texte d’une telle importance », a déclaré, le Président du groupe de Sages.

Il a également signalé que Michel AM Nondroko Djotodja et Abakar Sabone avaient adhéré au processus du dialogue politique, tout en exprimant le souhait de contacter leurs « partenaires, réseaux » et leurs « troupes », avant de donner une position définitive.

M. Michel AM-NON Droko Djotodja, est Président de l’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR), coalition politico-militaire regroupant le Groupe d’Action Patriotique de Libération de Centrafrique (GAP), le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLJC) du Capitaine Sabone Abakar et le Front Démocratique Centrafricain (FDC) du Commandant Assan-Justin

Un des effets de l’accord de Syrte signé le 2 février dernier entre le gouvernement et l’ex chef rebelle Abdoulaye Miskine, a été de permettre à ce dernier de regagner la Centrafrique en compagnie de son porte-parole André Ringui Le Gallard, ancien ministre du régime Patassé.

Cette signature avait eu lieu suite à la médiation du Guide de la révolution Libyenne, le Colonel Moamar Al Khaddafi.

Le Groupe de Sage a effectué une mission à Cotonou où il a rencontré les autorités béninoises et les détenus, en prison.

Toutes ces missions se situent dans le cadre des préparatifs du dialogue politique dont la charge a été confiée au Groupe de Sages.

Mardi, dernier les organisations centrafricaine de défense et de promotion des droits de l’Homme avaient exigé du gouvernement qu’il prenne des dispositions pour l’organisation « dans les meilleurs délais » d’un dialogue politique.

Dans leur déclaration, ces organisations avaient qualifié l’accord de Syrte de « parcellaire, dénué de toute sincérité (et) conclu dans la précipitation, sans consultation préalable des institutions nationales, sous pression de la Libye.

Elles avaient en outre déploré la non implication de la Communauté Economique Monétaire de l’Afrique centrale(CEMAC).

Malheureusement, ont-elles notamment estimé, « l’objectif recherché par les signataires de cet accord est pour certains, la conservation du pouvoir et pour d’autres, le partage des postes et la préservation de leur situation matérielle et de leurs intérêts personnels ».

Les organisations Centrafricaine de Promotion et de défense des Droits de l’Homme, ont fait remarquer que « les questions de fond sont éludées. »

Ces question concernent, selon la société civile centrafricaine « l’intérêt général, les conditions de vie et les préoccupations de la population (dont la non prise en compte) ont alimenté les conflits militaro-politiques comme conséquence de la mal gouvernance, de la pauvreté, de la tribalisation, des violations constantes, massives et répétées des Droits de l’Homme et de l’impunité ».

La déclaration a été signée par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture et de la Peine de Mort, l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique, la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, le Mouvement pour la Défense des Droits de l’Homme et d’Action, l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme.


SL/ib/APA

© Copyright APA

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 00:15
Reprise des combats dans l'est du Tchad entre rebelles et forces gouvernementales
(Le Monde 02/02/2007)


De violents affrontements ont éclaté, dans la matinée de jeudi 1er février, entre les rebelles tchadiens hostiles au président Idriss Déby et l'armée gouvernementale dans la ville d'Adré, à la frontière entre le Tchad et le Soudan, a-t-on appris de sources concordantes. Les rebelles, réunis dans une coalition rassemblant leurs principaux mouvements, ont attaqué la garnison d'Adré, à 150 kilomètres à l'est de la ville d'Abéché, peu après 8 heures, ont déclaré un porte-parole des rebelles et des sources militaires tchadiennes.

Les combats, qualifiés de part et d'autre de violents, se poursuivaient en milieu de matinée, ont précisé les mêmes sources. "Les forces de la coalition ont attaqué la ville d'Adré ce matin, les combats sont violents et se poursuivent", a déclaré Ali Izzo, porte-parole de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), l'un des mouvements de la coalition rebelle. "Des mercenaires en provenance du Soudan ont attaqué ce matin la garnison d'Adré", a, pour sa part, confirmé le ministre tchadien de la communication, Hourmadji Moussa Doumgor. "Les mercenaires ont été défaits et les forces armées nationales tchadiennes sont en train de les pourchasser", a poursuivi le porte-parole du gouvernement.

ACCORD DE COORDINATION ENTRE LES REBELLES


L'attaque de la garnison d'Adré constitue la première opération militaire d'importance menée par les rebelles depuis la violente bataille qui les a opposés au début du mois de décembre aux troupes gouvernementales autour de la localité d'Hadjer Marfaïn, au nord d'Adré. A l'issue de ces affrontements, les autorités de N'Djamena avaient annoncé avoir "totalement anéanti" et repoussé l'ensemble des rebelles à l'intérieur du territoire soudanais. Les mouvements hostiles au président Déby avaient alors démenti avoir été défaits puis annoncé la mise en place d'un état-major commun destiné à coordonner leurs futures opérations.

Les deux principaux groupes rebelles tchadiens en activité ont signé, le 25 décembre, un "accord de coordination militaire" destiné à coordonner leurs opérations à partir d'un état-major conjoint. "Nous avons signé un accord de coordination militaire" avec la coalition rebelle emmenée par le Rassemblement des forces démocratique (RaFD) et la Convention nationale tchadienne (CNT), a déclaré le président de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), le général Mahamat Nouri. "Ce qui signifie que nous avons un état-major conjoint et qu'à partir de maintenant nous allons coordonner toutes nos opérations militaires sur le terrain", a-t-il poursuivi. Au pouvoir depuis dix-sept ans, le régime d'Idriss Déby les accuse d'être soutenus par le Soudan voisin, ce que dément le gouvernement islamiste de Khartoum.

Le 24 janvier, les hommes de l'UFDD du général Mahamat Nouri avaient ainsi refait parler d'eux en occupant brièvement deux localités de l'extrême-nord du Tchad, à plus de 900 kilomètres au nord-est de N'Djamena. Avec leurs alliés du Rassemblement des forces démocratiques (RaFD), de la Concorde nationale tchadienne (CNT) et du Rassemblement national pour la démocratie et le progrès (RNDP), ils avaient occupé mi-janvier la localité frontière d'Adé, au sud d'Adré, avant de s'en retirer après plusieurs bombardements menés par des hélicoptères de l'armée tchadienne.


LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 23:43
  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

 

Corruption électorale : la violence tue
(La Libre 02/02/2007)
( 02/02/2007)


Heurts violents entre police et opposants au Bas-Congo.
En cause : "les élections de la corruption", qui ont écarté les candidats de l'opposition, localement majoritaires.
Comme on pouvait le craindre, la corruption lors des élections indirectes, par les députés provinciaux, des sénateurs nationaux et des gouverneurs et vice-gouverneurs de province, dénoncée par de nombreux acteurs politiques et ONG, a suscité des violences.

C'est au Bas-Congo que celles-ci ont éclaté - bien que le mécontentement soit sensible dans plusieurs provinces.

Le Bas-Congo avait eu la surprise de constater que, bien que la majorité présidentielle kabiliste soit minoritaire dans cette province, elle avait gagné les élections sénatoriales indirectes du 19 janvier dernier.

Même jeu le 27 janvier, pour l'élection des gouverneur et vice-gouverneur de la province. Celle-ci compte 29 députés provinciaux (élus au suffrage universel direct), dont 16 ralliés à la coalition d'opposition bembiste. On s'attendait donc à une victoire du "ticket" de l'opposition, soit Léonard Fuka Unzola comme gouverneur et Ne Mwanda Nsemi comme vice-gouverneur.

Secte politico-religieuse

Ce dernier est cependant une personnalité bien particulière. Elu député national comme indépendant, en juillet dernier, Ne Mwanda Nsemi est aussi le chef d'une secte politico-religieuse, Bundu dia Kongo.

Celle-ci se bat pour "l'émergence, en Afrique centrale, d'une civilisation particulièrement adaptée à la mentalité négro-africaine" et plus particulièrement pour le retour aux valeurs culturelles de l'ethnie Kongo (présente au Bas-Congo, à Kinshasa, au Congo-Brazzaville, à Cabinda et dans le nord de l'Angola); pour la préférence donnée aux ressortissants de la province dans l'attribution des postes (ce qui lui fait tenir souvent un discours xénophobe et hostile aux non-originaires); et pour le fédéralisme. Le tout est placé sous une référence à l'ancien royaume Kongo, entré en contact avec l'Europe dès le XVe siècle, ce qui octroierait à ses ressortissants un surcroît de "civilisation" par rapport aux autres Congolais.

A plusieurs reprises, ces dernières années, les membres de la secte se sont heurtés violemment à la police congolaise (généralement des non-originaires) et ces heurts ont déjà provoqué mort d'hommes. Certaines de ces violences ont été reniées par la direction de Bundu dia Kongo, d'autres non.

L'annonce de la victoire du candidat gouverneur kabiliste au Bas-Congo a accru le désarroi de l'opposition, qui s'est déjà vu fermer d'importantes voies d'expression lorsque la majorité présidentielle s'est attribué tous les postes au sein de l'assemblée nationale, contrairement aux usages démocratiques. Le représentant spécial de l'Union européenne pour la région, Aldo Ajello, a mis en garde contre une politique qui priverait l'opposition de l'espace nécessaire à son expression, "ce qui ne lui laisserait que la rue".

Pas la majorité absolue

Dimanche, l'Union pour la nation (UN, coalition bembiste) a annoncé qu'elle rejetait le résultat proclamé de l'élection au Bas-Congo. Ses avocats font valoir que, pour être remporté au premier tour, ce scrutin doit l'être à la majorité absolue, soit la moitié des voix plus une. La moitié de 29 étant 14,5, la majorité absolue est 15,5, arrondis à 16 et non à 15, argumente l'UN. Or le candidat gouverneur de la majorité présidentielle a été proclamé vainqueur avec 15 voix, contre 14 au tandem d'opposition. L'UN réclame un second tour de vote.

Ne Mwanda Nsemi, lui, a appelé, pour ce 1er février, à manifester contre "la démocratie de la corruption". Selon M. Fuka Unzola, interrogé par Reuters, les violences ont commencé mercredi soir, quand la police a fait irruption dans une auberge où avait logé Ne Mwanda Nsemi durant son séjour à Matadi. Selon le maire de la ville, les policiers voulaient perquisitionner l'endroit et ils se sont heurtés aux membres de Bundu dia Kongo, faisant plus d'une dizaine de morts.

Selon la publication de la secte, "Kongo Dieto", celle-ci dispose d'un "service d'ordre intérieur", les Mikengi, mot qui "veut dire les gardiens, les surveillants". Ceux-ci subissent des "entraînements" et des "exercices de self-défense", ajoute la revue.

Mercredi soir, les Casques bleus de l'Onu ont dû tirer en l'air pour dégager deux de leurs véhicules et leurs passagers, encerclés par 200 personnes hostiles, qui ont fini par brûler un des véhicules.

Jeudi, les violences se sont répandues dans plusieurs villes du Bas-Congo et Kinshasa a envoyé l'armée en renfort. Celle-ci n'a pas hésité à ouvrir le feu sur des manifestants à Moanda, où Bundu dia Kongo est particulièrement bien implantée. Selon le ministre de l'Intérieur, au moins sept policiers ont été tués, dont l'un décapité à Boma, autre place-forte de la secte.

Les agences de presse évoquaient jeudi soir un total d'une soixantaine de morts.



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© Copyright La Libre

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 19:07
Bozizé à la rencontre des rebelles - 2/2/2007
Le président centrafricain François Bozizé est arrivé jeudi tard dans la soirée à Tripoli, où il doit poursuivre des discussions entamées fin janvier en Libye avec des responsables rebelles centrafricains, a annoncé vendredi la radio nationale.
 
Le président Bozizé a rejoint dans la capitale libyenne ses émissaires mandatés pour "continuer les discussions avec le chef rebelle Abdoulaye Miskine et l’ancien ministre André Ringui Le Gaillard" qu’il avait rencontrés à Syrte le 25 janvier en marge d’un sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad).
 
Parmi ces émissaires, figurent son conseiller politique Dieudonné-Stanislas M’bangot, le ministre de la Justice Paul Otto, et le pasteur Isaac Zokoué, président du Groupe des sages chargé de veiller à l’application du code de bonne conduite régissant la vie politique centrafricaine.
 
Abdoulaye Miskine, ex-chef d’une unité spéciale de l’armée centrafricaine sous le président déchu Ange-Félix Patassé, renversé en 2003 par M. Bozizé, se présente comme le chef d’état-major de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui avait conquis en novembre 2006 plusieurs localités du nord-est de la Centrafrique avant d’en être délogé un mois plus tard par l’armée appuyée par des soldats français.
 
André Ringui le Gaillard, ex-ministre de M. Patassé, est réputé proche de l’Armée populaire pour la restauration de la République et la démocratie (APRD), qui avait revendiqué plusieurs attaques contre des villes du nord-ouest centrafricain entre fin 2005 et début 2006.
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 16:51
  • Dialogue Politique et Sagesse Centrafricaine


    Dialogue Politique, Dialogue national, Conférence nationale ou Rencontre de réconciliation, on a déjà tout vu. Aujourd'hui, un comité des sages circule hors et dans le pays à la recherche de dialogueurs. Ce comité de sage est passé sans sagesse en France ou vivent environ 10.000 citoyens Centrafricains. Au vu des contacts établis, il me semble que les sages se sont adressés en grande partie à leurs seuls cercles de connaissance et d'amis. La sagesse des sages n'aurait-elle pas été de communiquer la date d'un tel passage à tous les Centrafricains par le canal des médias ou de la représentation diplomatique pour s'assurer de la nature citoyenne de la consultation? L'organisation du prochain dialogue ne saurait se limiter à une rencontre de vieux amis et connaissances pour le partage de perdiems, ce qui serait contraire aux enjeux actuels, et contribuerait à l'éternel recommencement.

    1. Quel est le sujet principal inscrit au débat du dialogue
    2. Quels sont les Interlocuteurs
    3. Où se tiendra le dialogue pour écarter l'influence des uns et des autres

    Je pense sans sagesse que pour sortir des crises et rébellions qui secouent notre pays, la vraie réflexion doit porter sur les causes de leur apparition. Il est urgent et fondamental de s'attaquer dès aujourd'hui aux causes profondes de la stagnation de la RCA. En effet, tous les grands partis actuels ont présidé à la destinée de notre cher pays sans laisser de résultats dignes justifiant un renouvellement de confiance en eux de la part du peuple. Aucun des partis ayant gouverné notre pays ces dernières années ne peut valablement donner des arguments qui le placent mieux qu'un autre parti au centre de la démarche pour la défense des intérêts du peuple Centrafricain. Pour preuve, toutes les infrastructures actuelles de distribution d'eau, de l'électricité, des moyens de communication sont restées à l'état colonial mis à part quelques bricolages. On ne peut donc honnêtement penser à organiser un dialogue politique, donc exclusif car les partis politiques ont montré leur limite.

    La question qui préoccupe est celle de savoir si le pouvoir et ses partenaires ont une vision claire des enjeux et une volonté d'apporter des réponses adéquates aux maux qui minent le pays. Le problème de fond réside du côté de la gestion ou plutôt de la privatisation de l'Etat centrafricain depuis 25 ans? Tout porte à croire en ce moment que le sujet est déjà arrêté, en fonction d'un programme au déroulement préétabli basé sur des arguments de conclusion fixes. Les causes des dysfonctionnements des structures dans notre pays ne semblent guère et en aucun cas être la préoccupation des organisateurs et facilitateurs de ce dialogue entre Centrafricains si on retient cette formule. Qu'en est-il de la gestion de l'Etat Centrafricain depuis 25 ans? L'OCDE définit les principaux éléments de la bonne gouvernance comme suit:

    * L'obligation de rendre compte : les administrations publiques sont capables et désireuses de montrer en quoi leur action et leurs décisions sont conformes à des objectifs précis et convenus.
    * La transparence : l'action, les décisions et la prise de décision des administrations publiques sont, dans une certaine mesure, ouvertes à l'examen des autres secteurs de l'administration, du Parlement, de la société civile et parfois d'institutions et d'autorités extérieures.
    * L'efficience et efficacité : les administrations publiques s'attachent à une production de qualité, notamment dans les services rendus aux citoyens, et veillent à ce que leurs prestations répondent à l'intention des responsables de l'action publique.
    * La réceptivité : les autorités publiques ont les moyens et la flexibilité voulus pour répondre rapidement à l'évolution de la société, tiennent compte des attentes de la société civile lorsqu'elles définissent l'intérêt général et elles sont prêtes à faire l'examen critique du rôle de l'Etat.
    * La prospective : les autorités publiques sont en mesure d'anticiper les problèmes qui se poseront à partir des données disponibles et des tendances observées, ainsi que d'élaborer des politiques qui tiennent compte de l'évolution des coûts et des changements prévisibles (démographiques, économiques, environnementaux, par exemple).
    * La primauté du droit : les autorités publiques font appliquer les lois, la réglementation et les codes en toute égalité et en toute transparence.

    La bonne gouvernance ou la mauvaise gouvernance selon le point de vue de qualification de la méthode est également associé à des types de politiques publiques et/ou privées et se décline en fonction de différentes échelles territoriales d'intervention : de la gouvernance locale à la gouvernance nationale, celle de la bonne gestion des infrastructures, de l'aide public, de l'emploi, etc.

    Or si nous prenons tous les grands partis politiques ayant présidé au destinés de la RCA depuis le départ de BOKASSA, AUCUN n'a pratiqué la bonne gouvernance, pour preuve les multiples revendications salariales et corporatives et la déconfiture des infrastructures de l'Etat. Si elle existait, la coupe « MAUVAISE GOUVERNANCE » pouvait être attribuée sans contestation populaire aux grands partis qui sont le RDC et le MPLC, ainsi qu'à tous les partis politiques impliqués dans la gestion publique en République Centrafricaine depuis l'introduction de la démocratie multipartite comme méthode de gouvernement. En matière d'aide internationale, aucun gouvernement Centrafricain n'a brillé par la transparence et la bonne gestion de l'aide que nous apportent les pays amis.

    * Un exemple ayant déferlé les chroniques fut la gestion du don japonais ou les dignitaires du gouvernement qui ne pouvaient se prévaloir des critères fixés par le donateur se sont partager le gâteau.
    * Un nouvel exemple en matière de bonne gouvernance en matière de gestion de l'aide publique va concerner les deux dons Chinois à savoir, dans son volet 1 les revenus de la vente des tôles ondulées prévus pour financer la réhabilitation de casernes au profit de nos soldat et dans son volet 2 les revenus de la vente des maisons et villa prévus pour servir à construire des logements sociaux. Maintenant que la quasi-totalité de ces maisons est attribuée, le gestionnaire et son Ministre de tutelle devront démontrer la bonne gouvernance en lançant la construction de ces logements à prix modérés pour les bas salaires, financés avec les quelques 1 milliard de CFA de revenus.

    * Dans le domine de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, de l'environnement, des dons sont détournés de leur attributions initiales pour l'enrichissement personnels des responsables administratifs et des hommes politiques gérant ces structures.

    * Dans le domaine de la construction d'infrastructures publiques, d'édifices publiques, de structures administratives, aucune action n'a été entreprise pour moderniser ou reconstruire alors les registres du trésor public affichent le remboursement des sommes énormes alloués.

    * Dans le domaine de la gestion des ressources humaines, les nominations aux postes de responsabilités en dehors de critères de compétence, mais essentiellement basées sur des critères partisanes ou tribales ont abouti à l'aggravation des problèmes liés à la mauvaise gouvernance dans des sociétés comme UCATEX, ENERCA, PETROCA et tant d'autres qui étaient pourtant en situation de monopoles sur leur marché. Cette situation a contribué à la fragilisation de l'économie et à la destruction du pouvoir d'achat mettant des centaines de citoyens dans la précarité

    * En matière de politique gouvernementale, des ministères de récompense sont crées sans trop de cohérence avec la politique du gouvernement, or un ministère devrait matérialiser le programme politique pour lequel un exécutif a reçu mandat du peuple. Cette absurdité nous conduit parfois à un nombre de ministre par habitant dépassant toute logique politique. La dernière en date est la demande consistant à créer un nouveau Département Ministériel chargé des relations avec les Institutions (comprend celui qui veut).

    Pour revenir sur le sujet de l'objectif d'un débat entre Centrafricains, notons d'abord le caractère collectif de la responsabilité dans le mensonge politique, dans l'injustice et dans l'impunité qui contribuent à cette mauvaise gouvernance. En effet, la mauvaise gouvernance fait le lit des revendications corporatives et par ricochet de la rébellion armée en République Centrafricaine.

    * Les Sages sont mieux conseillés de réfléchir aux sujets qui ont traits à la vraie cause profonde du malaise Centrafricain, en occurrence la mauvaise gouvernance qui fait le lit de revendications et rebellions perpétuelles déstabilisant tout bon fonctionnement dans notre pays.

    * Les Sages sont mieux conseillés de réfléchir au mode de choix des participants pour ne pas créer un comité dont le seul refrain de participation sera motivé par les perdiems.

    * Les Sages et les facilitateurs de ce dialogue seront sur la juste appréciation s'ils proposent aux autorités de faire de la « BONNE GOUVERNANCE » le sujet central de ce dialogue et d'utiliser cette occasion unique pour débattre des méthodes et procédures politiques à mettre en place pour endiguer définitivement la mauvaise gouvernance conformément aux critères de l'OCDE en la matière.

    * Les Sages sont mieux placés pour conseiller les moins sages que la finalité n'est pas motivée par les seuls per-diems mais par la « BONNE GOUVERNANCE ».

    La question la dénomination de cette rencontre ainsi que la qualité des participants et le sujet à débattre doivent s'orienter sur la démarche à entreprendre par tous pour arrêter la déconfiture des structures de fonctionnement de notre pays. Un mauvais calcul aujourd'hui est une préparation du lit de la prochaine revendication source d'instabilité

    Paris le 28 Janvier 2007

    Jean-Pierre MARA

    29/01/2007
    Jean-Pierre MARA
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    2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 11:12

    Un ancien député centrafricain interpelle le Président Jacques Chirac sur la situation en Centrafrique

    Après la prise de pouvoir tant convoité, Bozizé a vite fait d'installer la terreur comme méthode de gouvernement : les arrestations massives et non moins abusives, les incarcérations sans procès et, parfois des exécutions sommaires des citoyens supposés fidèles au Président Patassé, notamment ceux appartenant à sa région et à sont ethnie, se sont banalisées. La flagellation publique des magistrats, des avocats et des centrafricains ordinaires se multipliaient.


    MAÏTART Djim-Arem
    07, Mail Alphonse de Lamartine Jouy Le Moutier le 23 novembre 2006
    95280 Jouy-Le Moutier
    France

    A Son Excellence Monsieur le Président de la
    République française
    55, Rue du faubourg Saint Honoré
    75008 Paris



    Objet : Situation en Centrafrique

    Monsieur le Président,

    J'ai l'honneur de vous adresser cette lettre pour lancer un cri de détresse au sujet de mon pays la République centrafricaine en proie à une situation difficile, faite de souffrances et des violations inadmissibles des droits humains, ignorées de la communauté internationale dont fait partie la grande France des droits de l'homme, votre pays. Ancien député de Paoua et ancien Vice-président de l'Assemblée nationale de la Centrafrique, j'ai eu la chance et l'honneur d'être accueilli et protégé par la France dont la tradition humanitaire ne se dément jamais. Mon statut ne me permet pas de mener, à partir du sol français, certaines activités qui nuiraient aux relations de la France et mon pays. Mais il est des moments où l'homme ne peut plus se taire devant tant d'évènements graves de son pays. C'est donc au nom de ce principe que je me permets de rompre le silence afin de vous exprimer ce qui suit et, partant, lancer un cri de douleur à vous et à travers vous tout le peuple français ami.

    Monsieur le Président,

    Le peuple français, dont vous présidez aux destinées, entretient des relations séculaires d'amitié et de fraternité avec le peuple centrafricain. Leurs destins sont inextricablement liés et il est du devoir de leurs dirigeants mutuels de faire en sorte que la prospérité, la paix civile et le bonheur règnent dans leur pays. Ce qui n'est point le cas en Centrafrique aujourd'hui. La République centrafricaine connaît sur toute l'étendue de son territoire une situation de violence, de maladie et de misère intolérables. En effet, depuis le coup d'état de monsieur Bozizé, après sa longue rébellion extrêmement meurtrière et dévastatrice, le 15 mars 2003, le peuple centrafricain, qui croyait à tort que sa situation allait enfin s'améliorer, vit un véritable calvaire, volontairement tu par les autorités issues de coup de forces et surtout par les chancelleries en postes en Centrafrique.

    La rébellion de Monsieur Bozizé qui s'était installée au nord de la Centrafrique avait, en 5 mois ravagé les préfectures de cette partie du pays. Les biens publics et privés avaient été pillés, les usines démontées pour être acheminés au Tchad comme rançon de guerre. De milliers de citoyens centrafricains ont été torturés et exécutés par les rebelles et mercenaires tchadiens à la solde de Monsieur Bozizé. Les Préfectures de l'Ouham-Péndé, de l'Ouham, de la Nana Gribizi, de la Kémo et la partie Nord-Est de l'Ombella-Mpoko avaient été ainsi mises à sac par les mercenaires tchadiens zagawa. A cette époque une certaine presse avait délibérément choisi d'ignorer ces faits d'une extrême gravité pour ne parler que d'une rébellion « à visage humain qui allait libérer les Centrafricains de le « tyrannie » du Président Patassé.

    Après la prise de pouvoir tant convoité, Bozizé a vite fait d'installer la terreur comme méthode de gouvernement : les arrestations massives et non moins abusives, les incarcérations sans procès et, parfois des exécutions sommaires des citoyens supposés fidèles au Président Patassé, notamment ceux appartenant à sa région et à sont ethnie, se sont banalisées. La flagellation publique des magistrats, des avocats et des centrafricains ordinaires se multipliaient. Depuis 1946, après la suppression de la chicote dans les colonies, cette pratique dégradante moyenâgeuse était inconnue des centrafricains. Cela se passait dans la plus stricte impunité et avec la bénédiction active de Bozizé lui-même. Beaucoup d'observateurs étrangers avaient choisi de mettre des bandeaux noirs pour ne pas voir ce qui, en occident ,susciterait de vives protestations. Les autorités centrafricaines parlaient très fort des prétendus forfaits de Patassé et les crépitements des AK des exécutions étaient tellement assourdissants que les cris du peuple centrafricain étaient étouffés.

    En juillet 2003, un proche de Bozizé avait déclaré à un officier que Bozizé bénéficie de votre soutien total et qu'il règlerait les comptes de tous les kaba, talé, souma (ethnies de la région natale de Patassé) une fois les élections (de 2005) passées et qu'ils devaient s'attendre à une situation pire que celle de Rwanda. On ne peut être plus clair et plus génocidaire. Ce qui fut annoncé fut fait. Le 30 janvier 2006, sous le fallacieux prétexte de lancer une « contre offensive » contre ce qu'il appelle improprement « des bandes armées non identifiées », Bozizé a lâché son escadron de la mort rondement conduite par le sinistre capitaine Ngaïkoïssé, un de ses proches parents, dans la Sous-Préfecture de Paoua. Des populations civiles (femmes, enfants et vieillards sans défense) ont été massacrées, les biens patiemment reconstitués après les razzias de Bozizé sont pillés, des villages sont pillés puis incendiés. Des jeunes filles et des femmes ont été violées. Des dizaines de milliers d'hommes et de femmes se sont réfugiés au sud du Tchad, d'autres abandonnent leurs villages pour se terrer en la brousse pour échapper à une mort programmée. Prises en étau pars l'armée tchadienne, discrètement introduite, à l'insu du Parlement centrafricain et de la presse, sur demande express de Bozizé d'une part, et la garde prétorienne de Bozizé d'autre part, ces malheureux subissent des vols, des viols et des exactions de toutes sortes sans que la communauté internationale ne lève le petit doigt pour obliger Monsieur Bozizé à arrêter les massacres. Les faits sont là pour qui veut en prendre connaissance !

    Les élus de la région ont lancé un vibrant appel, puis un autre à la communauté dite internationale lui demandant de diligenter une enquête indépendante pour établir la réalité des faits afin d'en informer largement l'opinion. Les organisations défendant les droits humains, les organisations humanitaires oeuvrant en Centrafrique en ont fait de même. Moi-même, j'ai saisi de mon côté le Président de l'Assemblée nationale française et les différents groupes parlementaires à ce sujet. Un seul Groupe parlementaire a eu la politesse de me répondre. Et la guerre contre les populations de Paoua de se poursuivre aussi meurtrière qu'avant. Les villages sont toujours désertés par leurs habitants qui continuent de se cacher en brousse ; les enfants ne vont plus à l'école, les organisations humanitaires n'arrivent que difficilement dans la région pour porter assistance aux populations qui manquent de tout. Elles viennent d'être sommées par la garde prétorienne de Bozizé de suspendre leurs activités jusqu'à nouvel ordre » ! La famine et la maladie s'installent avec leur corollaire naturel : la mort.

    Monsieur le Président,

    Le tableau sombre de mon pays que je viens de dresser est valable pour tout le pays où un drame humain inadmissible se joue à guichet fermé, « hors des yeux » de la communauté internationale. Monsieur Bozizé a lui-même créé toutes les conditions qui sont à l'origine de la naissance des rébellions qu'il tente d'imputer à un pays voisin. Il a semé le vent et commence à récolter la tempête ! Lorsqu'il était en rébellion, les Présidents de la CEMAC avaient convaincu le Président Patassé d'organiser un Dialogue sans exclusive comme seule alternative de sortie de crise. Une commission d'organisation de ce forum avait été constituée et place sous la haute autorité de son Excellence le Monseigneur Pomodimo. Mgr Pomodimo et son équipe, composée des hautes personnalités dont Maurice Maïdou, était à pied d'œuvre quand Bozizé, qui n'entendait pas dialoguer avec le Pouvoir de Patassé, renversa le Président Patassé. Pressé par la communauté internationale, il se résolut à organiser une mascarade de « dialogue » excluant les personnalités incontournables de l'échiquier politique centrafricain. Ensuite, il organisa une parodie d'élection aux seules fins de justifier à posteriori son coup d'état. La communauté internationale, habituée à pratiquer le principe de deux poids, deux mesures et toujours plus préoccupées par la « stabilité » des régimes que le sors des peuples, accorde à Bozizé le « certificat de démocratie », ce qui lui a permis d'avoir les mains libres pour mâter les populations jugées hostiles à son régime.

    Monsieur le Président,

    Tout peuple opprimé finit toujours par s'insurger pour se défaire de l'oppression. Le peuple français à ce sujet a été le premier au monde à montrer l'exemple en s'affranchissant de l'oppression de la monarchie pour prendre en main son destin. Il le montrera tout au long de son histoire cette incompressible volonté de vivre libre en dehors de toute oppression. Il l'a communiquée à ses colonies. Les Centrafricains suivent naturellement cet exemple magnifique. Monsieur Bozizé est conscient de la gravité de la situation qu'il a lui-même crée et qu'il ne peut que récolter ce qu'il a semé. Il sait pertinemment que les gens qui occupent aujourd'hui les villes du nord-est de la Centrafrique ne sont ni des étrangers, ni manipulés par le Soudan. Ils l'ont si souvent clamé. Les bruits de bottes se font entendre de Moungouba à la frontière avec le Congo Brazzaville, au sud Ouest à la frontière avec le Tchad. Au centre à Kaga Bandoro ( ex Fort-Crampel) est un des foyers de tension que les soldats de Bozizé n'arrivent pas juguler. Ces théâtres d'activités militaires rebelles, sont aux antipodes des régions proches du Darfour, par conséquent il est absurde superfétatoire d'en imputer la responsabilité au Soudan. Mais Bozizé sait aussi que la communauté internationale (ONU) n'est intéressée que par la question de la stabilité de ses membres pour se donner bonne conscience, peu importe la vie des peuples. Ainsi agiter l'épouvantail de l'agression extérieure est un moyen imparable de l'impliquer, surtout que la question du Darfour est une grosse préoccupation de l'ONU, cela marche à coup sûr. Il ne s'en est pas privé en accusant le Soudan, qui soit dit en passant, a été le premier pays à lui apporter un appui militaire significatif. La majeure partie du matériel militaire et logistique dont il se sert pour combattre cette rébellion provient du don soudanais !

    Monsieur le Président,

    Je comprends largement le souci de voir mon pays qui est un peu le vôtre se développer dans la paix et la stabilité. Mais la stabilité n'est vraie, la paix n'est définitive que si elles sont du et pour le peuple. Mais à l'heure actuelle les efforts de la communauté internationale au sein de laquelle la France joue naturellement un rôle de première importance, permettront raffermir le pouvoir despotique d'un homme qui ne sait pas pourquoi il a pris chef de l'état. Le soutien que votre pays apporte au régime de Bangui sera un soutien clair à l'oppression et au crime que Bozizé et les siens commettent quotidiennement contre les populations de Paoua, Markounda, Batangafo, Kabo …et de la Centrafrique. La seule aide possible que votre grand pays peut apporter au peuple centrafricain sera d'œuvrer pour amener Monsieur Bozizé à organiser sous la supervision de la France ( les chefs d'états de la sous-régions étant fortement impliqués en faveur de Bozizé) un Dialogue franc et sans exclusive avec tous les Centrafricains y compris ceux qui sont actuellement contraints à l'exil afin d'apurer tous les contentieux qui les opposent. Ensuite, encourager les entrepreneurs français à investir plus qu'ils ne l'ont fait depuis l'indépendance en 1960 afin de créer des emplois et de la richesse pour le plus grand bonheur des centrafricains et des français. Les armes et l'option militaire n'ont jamais rien réglé quant au fond. Il faut extirper les racines du mal en agissant directement sur les causes et non se contenter d'en éradiquer les effets. L'épouvantail « darfourien » qu'agite Bozizé pour sauver son régime ne changera rien. Aujourd'hui une large majorité souvent ignorée et sans voix de notre peuple, désapprouve absolument votre décision de voler au secours de son bourreau et estime que la France s'est laisser prendre dans piège du dictateur de Bangui. A Birao, à Paoua, à Markounda, à Kabo comme à Moungoumba et ailleurs, il n'y a que des centrafricains qui se battent ! Et rien ne les arrêtera.

    Bozizé avait pris des armes à l'époque contre un pouvoir établi par un peuple souverain en s'appuyant sur le soutien flagrant du Tchad pour parvenir au Pouvoir avec la bénédiction de la communauté internationale. En quoi son régime serait-il plus démocratique que celui du Président Patassé, étant donné que le sien est initialement issu d'un coup d'état proscrit, à cor et à cri, par la communauté internationale ? Vous avez tout pouvoir, j'en suis fort convaincu, d'arrêter les souffrances endémiques du peuple centrafricain dont j'ai ci-haut fait état. Tout le monde sait que Bozizé est le plus mauvais Président que notre pays ait eu. Monsieur le Président soyez du côté du peuple centrafricain en l'aidant à se défaire des serres de Bozizé et gardez-vous de lier votre nom au crime de Bozizé ; la France n'en a pas besoin.

    Veuillez excuser, Monsieur le Président, la longueur de ma lettre nécessitée par l'importance du sujet.

    Très haute considération.

    Djim-Arem MAÏTART

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    2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 10:44
    COMUNIQUE DE PRESSE N°001/SG-UFDR

    Le Bureau Politique de l’Union des Forces Démocratiques pour le
    Rassemblement composé de plusieurs mouvements politico-militaires à
    savoir :

          Le GAPC(Groupe d’Action Patriotique du Peuple Centrafricain) du
    Président Michel Am NODROKO KOTODJI.
          Le MJLC (Mouvement des Jeunes Libérateurs Centrafricains) du
    Président
    Abakar Sabone
          L’UFR (Union des Forces Républicains de Centrafrique ) du
    Président
    Lieutenant F.N’DJADDER-BEDAYA
          Le RPC (Rassemblement du Peuple Centrafricain) du Président, Colonel Hassan Justin

    Communique ce qui suit :

    Conformément aux vœux des Nations-Unies, des Partis Politiques De
    L’opposition Politique, de l’opposition armée, communique ce qui suit :
    N’eut été l’absence du dialogue politique tant exigé et par
    l’opposition politique que par l’opposition armée, nous ne saurions pas arriver à ce stade de violence. Avions toujours exigé le dialogue mais en absence d’un
    médiateur valable et digne de cette noble mission nous avons été contraints d’utiliser la force, qui aujourd’hui commence apporté ces fruits par des consultations en cours à Syrte en Libye sous l’égide du Grand Guide la
    Révolution Libyenne que nous tenons à remercier de vive voix pour sa sagesse et son sens de devoir élevé au niveau africain.
    LE DIALOGUE …qui peut nier son efficacité comme une valeur en relief avec nos cultures africaines  et en pratique dans nos civilisations ?

    Pourquoi alors n’est pas lui céder la première place dans nos conflits politiques, ethniques et tribales. Pourquoi n’est pas réhabiliter aux yeux du monde une de vertus cardinal de notre patrimoine commun (L’arbre à palabre) ? ceci étant, Le Bureau Politique exige comme tout préalable au processus du dialogue actuellement entamé en Syrte en Libye la libération
    inconditionnelle de nos camarades à savoir le porte-parole de l’UFDR, le Capitaine ABAKAR Sabone et le Président de l’UFDR Son Excellence Michel Am NODROKO KOTODJI jusqu’alors en état d’arrestation et gardé à vue par les autorités béninoises en dépit des procédures de l’opposition du Haut Commissariat chargé de réfugiés qui estime insuffisant la demande d’extradition fabriquée par le procureur de la République Centrafricain Firmin FEÏNDIRO.

    A cet effet, afin de rendre un climat serein et favorable à ce
    processus tant souhaité par tous , le bureau politique de l’UFDR que dirige le Secrétaire Général NDJADDER-BEDAYE.F exige la libération sans condition de nos camarades.

    La Paix et la stabilité futures de notre pays, imposent plus que jamais une bonne préparation et la tenue effective du Dialogue Politique Global et inclusif que réclament tout le peuple Centrafricain et la Communauté internationale, et en faveur duquel le Président de la République s'est publiquement engagée dans son discours de fin d'année 2006.

    Le Bureau Politique de l'UFRD, au sein de L'Union des Forces vives de la Nation (U.F.V.N), continueraa plus que jamais pour un Dialogue Politique Global Inclusif, en lieu et place des arrangements politiques sectoriels et des coups médiatiques entre deux homes.

    Nous lançons un appel en l’endroit des autorités libyennes, du Haut Commissariat des Réfugiés et des Nations Unies afin que chacun prenne ses responsabilités pour favoriser un climat de dialogue sain.

    A cet effet, nous ajoutons avec votre permission la proclamation de KARL MAX : « Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre et par conséquent chanter la victoire avant la fin des combats ».

    Le Secrétaire Général
    F. N’DJADDER-BEDAYA

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    2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 10:44
    COMUNIQUE DE PRESSE N°001/SG-UFDR

    Le Bureau Politique de l’Union des Forces Démocratiques pour le
    Rassemblement composé de plusieurs mouvements politico-militaires à
    savoir :

          Le GAPC(Groupe d’Action Patriotique du Peuple Centrafricain) du
    Président Michel Am NODROKO KOTODJI.
          Le MJLC (Mouvement des Jeunes Libérateurs Centrafricains) du
    Président
    Abakar Sabone
          L’UFR (Union des Forces Républicains de Centrafrique ) du
    Président
    Lieutenant F.N’DJADDER-BEDAYA
          Le RPC (Rassemblement du Peuple Centrafricain) du Président, Colonel Hassan Justin

    Communique ce qui suit :

    Conformément aux vœux des Nations-Unies, des Partis Politiques De
    L’opposition Politique, de l’opposition armée, communique ce qui suit :
    N’eut été l’absence du dialogue politique tant exigé et par
    l’opposition politique que par l’opposition armée, nous ne saurions pas arriver à ce stade de violence. Avions toujours exigé le dialogue mais en absence d’un
    médiateur valable et digne de cette noble mission nous avons été contraints d’utiliser la force, qui aujourd’hui commence apporté ces fruits par des consultations en cours à Syrte en Libye sous l’égide du Grand Guide la
    Révolution Libyenne que nous tenons à remercier de vive voix pour sa sagesse et son sens de devoir élevé au niveau africain.
    LE DIALOGUE …qui peut nier son efficacité comme une valeur en relief avec nos cultures africaines  et en pratique dans nos civilisations ?

    Pourquoi alors n’est pas lui céder la première place dans nos conflits politiques, ethniques et tribales. Pourquoi n’est pas réhabiliter aux yeux du monde une de vertus cardinal de notre patrimoine commun (L’arbre à palabre) ? ceci étant, Le Bureau Politique exige comme tout préalable au processus du dialogue actuellement entamé en Syrte en Libye la libération
    inconditionnelle de nos camarades à savoir le porte-parole de l’UFDR, le Capitaine ABAKAR Sabone et le Président de l’UFDR Son Excellence Michel Am NODROKO KOTODJI jusqu’alors en état d’arrestation et gardé à vue par les autorités béninoises en dépit des procédures de l’opposition du Haut Commissariat chargé de réfugiés qui estime insuffisant la demande d’extradition fabriquée par le procureur de la République Centrafricain Firmin FEÏNDIRO.

    A cet effet, afin de rendre un climat serein et favorable à ce
    processus tant souhaité par tous , le bureau politique de l’UFDR que dirige le Secrétaire Général NDJADDER-BEDAYE.F exige la libération sans condition de nos camarades.

    La Paix et la stabilité futures de notre pays, imposent plus que jamais une bonne préparation et la tenue effective du Dialogue Politique Global et inclusif que réclament tout le peuple Centrafricain et la Communauté internationale, et en faveur duquel le Président de la République s'est publiquement engagée dans son discours de fin d'année 2006.

    Le Bureau Politique de l'UFRD, au sein de L'Union des Forces vives de la Nation (U.F.V.N), continueraa plus que jamais pour un Dialogue Politique Global Inclusif, en lieu et place des arrangements politiques sectoriels et des coups médiatiques entre deux homes.

    Nous lançons un appel en l’endroit des autorités libyennes, du Haut Commissariat des Réfugiés et des Nations Unies afin que chacun prenne ses responsabilités pour favoriser un climat de dialogue sain.

    A cet effet, nous ajoutons avec votre permission la proclamation de KARL MAX : « Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre et par conséquent chanter la victoire avant la fin des combats ».

    Le Secrétaire Général
    F. N’DJADDER-BEDAYA

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    1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 23:40
    Abdoulaye Miskine se félicite de la rencontre avec Bozizé
    (20 minutes 29/01/2007)


    Un des chefs rebelles qui a rencontré jeudi en Libye le président centrafricain François Bozizé a estimé que cette rencontre marquait "un pas vers une réconciliation nationale", indique-t-il dans un communiqué reçu lundi par l'AFP.
    "C'est un pas vers une réconciliation nationale", a estimé Abdoulaye Miskine, qui a demandé au chef de l'Etat libyen Mouammar Kadhafi de continuer "d'oeuvrer pour un heureux aboutissement d'un accord de paix".

    Le président Bozizé a affirmé dimanche qu'il ne manquait plus "que quelques détails pour harmoniser les points de vue afin de permettre à notre pays de retrouver la paix".

    M. Miskine a rencontré M. Bozizé le 25 janvier à Syrte en marge d'un sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad), "en présence du président tchadien Idriss Deby Itno", selon son communiqué.

    M. Miskine se présente dans ce texte comme le chef d'état-major général d'une coalition rebelle, qui comprend notamment l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui avait conquis en novembre plusieurs localités du nord-est de la Centrafrique avant d'en être délogée un mois plus tard par l'armée appuyée par des soldats français.

    Ex-rebelle tchadien, Abdoulaye Miskine était à la tête d'une unité spéciale de l'armée centrafricaine sous le régime du président centrafricain déchu Ange-Félix Patassé, renversé en mars 2003 par M. Bozizé. Depuis, son nom est associé aux différents mouvements de rébellion qui ont éclos en Centrafrique.

    En Libye, le président Bozizé a également rencontré André Ringui le Gaillard, ex-ministre de M. Patassé, réputé proche de l'Armée populaire pour la restauration de la République et la démocratie (APRD), qui avait revendiqué plusieurs attaques contre des villes du nord-ouest centrafricain entre fin 2005 et début 2006.


    © Copyright 20 minutes

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    28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 22:11
  • Bozizé institue la loi du talion en Centrafrique, un etat de Droit


    Ce que nous demandons aux jeunes, qu'ils n'oublient pas la République centrafricaine. Le Centrafrique ne s'agrandira que par la force des jeunes, par la contribution des jeunes. Malheureusement, les jeunes de Centrafrique, les méchants qui n'aiment le Centrafrique, qui veulent de sa souffrance, manipulent beaucoup les jeunes de Centrafrique. Ils les trompent pour faire autre chose. Alors que ce qu'ils font, ne sont que pour compromettre leur propre avenir, jeunes de Centrafrique. Ce qui est très mauvais. C'est pourquoi, je demande aux jeunes de Centrafrique, d'être vigilants. Que personne ne vous trompe.

    Depuis le changement du 15 mars 2003, nous ne nous sommes battus que pour vous. Nous poussons déjà des cheveux blancs, le reste est dans votre camp. Mais, si vous-mêmes vous prenez le caillou pour frapper ‘‘vos dessous'', ah, cela vous regarde…
    (Applaudissements nourris de la salle).

    Ces gens aux cheveux blancs vous trompent. Seulement, ils vous trompent pour gâcher des choses pour cause de mauvaise foi, pour cause de la jalousie tout simplement.
    Nous le disons, depuis le changement jusqu'à ce jour, je pense que les choses avancent bien. Pour bâtir un pays, ce n'est pas en un jour. Un proverbe français dit que «Paris ne s'est pas construit en un seul jour». Donc, il faut bâtir. Pour détruire, c'est en un temps record (brrr), c'est détruit. Mais, pour construire, ah, c'est très difficile.

    Donc, je pense que ce qui s'est passé dans notre pays, c'est pour nous ouvrir les yeux. Pour que nos esprits reviennent en nous pour que nous bâtissions notre pays en toute bonne foi, avec intelligence. Au lieu de laisser le pays se dégrader, se dégrader. Et tout le monde nous injurie pour dire que «Le Centrafricain est bête». Ce n'est pas bien.

    Et pourtant, nous avons beaucoup de richesses dans notre pays, plus que beaucoup d'autre pays. Mais, c'est nous-mêmes qui détruisons notre pays. Le problème du Centrafrique n'est pas les étrangers, c'est faux! C'est nous-mêmes.

    Il faudrait que nous nous entendions entre nous, que nous nous organisions, que nous assumions avec toute notre force le travail de notre pays avec la bonne volonté. C'est d'aller au travail tous les jours et travailler avec volonté. Travailler sans a priori. Et je pense que doucement, doucement, tout rentrera dans l'ordre.

    Le gouvernement de son côté s'est battu. Le FMI, la Banque mondiale, la diplomatie extérieure, etc. tout va dans l'ordre. Il ne reste plus que nous-mêmes Centrafricains pour que dans notre pays, nous nous organisions, que nous mettions de côté le désordre, les médisances et occupons-nous de notre pays avec toute notre énergie, le bâtir de tout cœur. Mais, au lieu que chaque jour les automobiles soient lapidées, chaque jour on incendie une maison, non, non! Cela est très mauvais, cela fait reculer un pays.

    A mon retour de Cotonou, j'ai entendus que les jeunes se sont levés pour brûler la maison d'un pasteur. Dieu ne va pas bénir la jeunesse centrafricaine. C'est très mauvais. Ce n'est pas bien. Et ces meneurs là, j'ai ordonné à l'Armée d'aller incendier aussi leur maison. Et puis c'est tout! Sa maison brûlée, on le libère de la prison et il va rester chez lui comme le pasteur à qui on a brûlé la maison. Cette justice est nette.
    (Applaudissements dans la salle).

    Ça, c'est la colère de Dieu. Le serviteur de Dieu à qui tu as fait du mal, Dieu se lèvera pour te punir. C'est pour cela que nous sommes allés brûler la maison des meneurs là-bas. C'est plus simple comme ça! La souffrance dans laquelle il veut plonger son prochain, il faudrait que lui aussi sente la même chose. Et demain, il ne le répétera point. Donc, c'est tout ce que j'avais à vous dire.

    L'année 2006 se termine. Est-ce que 2007 sera une bonne ou mauvaise année? Nous remettons tout entre les mains de Dieu.
    (Applaudissements).

    Mais, une chose est que cette année 2007, nous penserons à la jeunesse centrafricaine.
    (Applaudissements).

    En 2007, nous penserons à la femme centrafricaine
    (Applaudissements).

    Parce que la jeunesse centrafricaine, la femme centrafricaine, à chaque fois que le pays est en mauvaise posture, elles se lèvent avec tous les risques possibles pour dire Non! C'est une très grande chose.

    Lors de la marche contre les évènements de Birao, la jeunesse centrafricaine s'est mise debout, la femme centrafricaine s'est mise debout. Ce qui a donné le courage au gouvernement et au président de la République jusqu'à ce qu'on terrasse ces bandits rebelles.
    (Applaudissements).

    Je félicite la jeunesse centrafricaine. Je félicite la femme centrafricaine. Ce que je vous demande, c'est de me soutenir, de ne pas me laisser tomber. Si vous me laissez…
    (Applaudissements).

    Si vous m'abandonnez, les gens à la barbe blanche vont me terrasser…
    (Applaudissements)

    Les gens à la barbe blanche et aux cheveux blancs vont me terrasser.
    (Applaudissements)

    Mais, s'ils me terrassent, donc la jeunesse aussi est terrassée. S'ils me terrassent, donc la femme centrafricaine aussi est terrassée. C'est le peu que j'avais à vous dire.

    Notre pays se développe doucement, doucement et tout ira bien, malgré qu'il ait beaucoup de difficultés.

    Vous savez que depuis le changement jusqu'à ce jour, nous avions trouvé le pays dans des conditions difficiles. Ce n'est pas du jeu. Nous nous battons avec toute notre énergie nuit et jour, nuit et jour. Donc, celui qui dit que pourquoi telle chose n'est pas faite, pourquoi telle autre aussi, c'est tout simplement du mensonge. C'est du mensonge! Où était-il? Où était-il?
    (Applaudissements)

    Il était président de la République, Premier ministre, ministre d'Etat, il était ministre, mais n'avait pas opéré de miracle. Maintenant qu'il est de l'autre côté du fleuve, il crie. Quel cri? Alors! Ça c'es irresponsable!
    (Applaudissements)

    Merci beaucoup. Merci Monsieur le ministre de tutelle, en charge de la jeunesse…
    (Applaudissements)

    Il fait son travail de tout cœur. Ça c'est bon. C'est ce qu'on demande aux Centrafricains. Si vous me voyez renvoyer quelqu'un, c'est parce qu'il n'aime pas travailler pour le pays
    (Applaudissements)

    Celui qui travaille bien, c'est bien. Malheureusement, notre nouveau stade…
    (Applaudissements).

    Notre nouveau et beau stade que nous devons fêter pour que Boganda soit d'accord avec nous, mais des gens ont tourné la tête du ministre de la jeunesse et celui du logement qui ont laissé jouer le match de football sans les cérémonies traditionnelles d'usage…
    (Applaudissements)

    C'est pour cela que ces jeunes qui ont livré le match contre le Congo-Brazzaville, le Cameroun, le Gabon, ils les ont battus chez eux. Donc, c'est Boganda qui les a sanctionnés…
    (Applaudissements)

    Il existe des pratiques traditionnelles et il existe des pratiques modernes. Et puis, si nous oublions nos aïeux, ah, ce sera dangereux pour nous. N'accusons pas les gens n'importe comment. C'est nous-mêmes qui avions oublié celui qui a créé la République centrafricaine. Or, nous voulions baptiser ce stade en son nom. Le nouveau stade sera baptisé «Complexe Barthélemy Boganda»
    (Applaudissements)

    Au lieu de l'honorer ainsi, nous avons plutôt piétiné son tombeau en venant livrer un match de football sur ce stade. C'est pourquoi nous nous sommes fait battre! Ça vous regarde!
    (Applaudissements)

    Ceux qui disent qu'ils veulent faire n'importe quoi, ça les regarde!
    Vous avez vu ces jeunes courageux. Je les ai reçus au Palais, ils m'ont promis qu'il y aura la victoire du côté de Centrafrique. Mais, comment la victoire a eu lieu à Brazzaville, au Gabon, au Cameroun, et maintenant, ce n'est que chez nous que nous faisons n'importe quoi, non! Donc, il y a la punition.

    C'est ce que j'avais à dire après mon allocution en français, puisque quelqu'un a dit dans la salle «Sango, sango, sango!»…
    (Applaudissements)

    C'est pour cela que je vous ai parlé un peu.
    Merci beaucoup.
    Je vous remercie beaucoup.
    Je salue la jeunesse centrafricaine, je salue toutes les femmes centrafricaines. Bonne année à tous. Bonne année à tous. Que 2007 soit une bonne année pour que la souffrance de l'année 2006 se termine.

    Saisissons à bras le corps le travail le développement de notre pays, sans peur, mais avec joie, avec toute notre énergie et notre pays va se développer.
    Mes meilleures salutations.
    (Applaudissements).
    Source: Radio Ndéké-Luka


    28/12/2006
    Source: Radio Ndéké-Luka
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