18 février 2007
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Bangui lève la demande d’extradition et de poursuite de deux chefs rebelles centrafricains
(APA 16/02/2007) ( 16/02/2007)
APA Bangui (Centrafrique) Le Président du Groupe de Sages, chargé de préparer le dialogue inter-centrafricain, le Pasteur Isaac Zokoé, a annoncé jeudi, la levée, par le gouvernement de la demande d’extradition et de poursuites contre Michel Am Nondroko Djotodja et M. Abakar Sabone, deux chefs rebelles, arrêtés en novembre dernier par la police béninoise.
S’exprimant lors d’une conférence de presse donnée à Bangui, Pasteur Isaac Zokoé, a indiqué que la décision du gouvernement de lever les mesures prises à l’encontre de Djotodja et Sabone, avait pour but de permettre à ces derniers de signer l’accord de cessez-le feu de Syrte en vue de la tenue d’un dialogue politique inclusif.
« On ne peut pas faire signer à des prisonniers un texte d’une telle importance », a déclaré, le Président du groupe de Sages.
Il a également signalé que Michel AM Nondroko Djotodja et Abakar Sabone avaient adhéré au processus du dialogue politique, tout en exprimant le souhait de contacter leurs « partenaires, réseaux » et leurs « troupes », avant de donner une position définitive.
M. Michel AM-NON Droko Djotodja, est Président de l’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR), coalition politico-militaire regroupant le Groupe d’Action Patriotique de Libération de Centrafrique (GAP), le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLJC) du Capitaine Sabone Abakar et le Front Démocratique Centrafricain (FDC) du Commandant Assan-Justin
Un des effets de l’accord de Syrte signé le 2 février dernier entre le gouvernement et l’ex chef rebelle Abdoulaye Miskine, a été de permettre à ce dernier de regagner la Centrafrique en compagnie de son porte-parole André Ringui Le Gallard, ancien ministre du régime Patassé.
Cette signature avait eu lieu suite à la médiation du Guide de la révolution Libyenne, le Colonel Moamar Al Khaddafi.
Le Groupe de Sage a effectué une mission à Cotonou où il a rencontré les autorités béninoises et les détenus, en prison.
Toutes ces missions se situent dans le cadre des préparatifs du dialogue politique dont la charge a été confiée au Groupe de Sages.
Mardi, dernier les organisations centrafricaine de défense et de promotion des droits de l’Homme avaient exigé du gouvernement qu’il prenne des dispositions pour l’organisation « dans les meilleurs délais » d’un dialogue politique.
Dans leur déclaration, ces organisations avaient qualifié l’accord de Syrte de « parcellaire, dénué de toute sincérité (et) conclu dans la précipitation, sans consultation préalable des institutions nationales, sous pression de la Libye.
Elles avaient en outre déploré la non implication de la Communauté Economique Monétaire de l’Afrique centrale(CEMAC).
Malheureusement, ont-elles notamment estimé, « l’objectif recherché par les signataires de cet accord est pour certains, la conservation du pouvoir et pour d’autres, le partage des postes et la préservation de leur situation matérielle et de leurs intérêts personnels ».
Les organisations Centrafricaine de Promotion et de défense des Droits de l’Homme, ont fait remarquer que « les questions de fond sont éludées. »
Ces question concernent, selon la société civile centrafricaine « l’intérêt général, les conditions de vie et les préoccupations de la population (dont la non prise en compte) ont alimenté les conflits militaro-politiques comme conséquence de la mal gouvernance, de la pauvreté, de la tribalisation, des violations constantes, massives et répétées des Droits de l’Homme et de l’impunité ».
La déclaration a été signée par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture et de la Peine de Mort, l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique, la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, le Mouvement pour la Défense des Droits de l’Homme et d’Action, l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme.
SL/ib/APA
(APA 16/02/2007) ( 16/02/2007)
APA Bangui (Centrafrique) Le Président du Groupe de Sages, chargé de préparer le dialogue inter-centrafricain, le Pasteur Isaac Zokoé, a annoncé jeudi, la levée, par le gouvernement de la demande d’extradition et de poursuites contre Michel Am Nondroko Djotodja et M. Abakar Sabone, deux chefs rebelles, arrêtés en novembre dernier par la police béninoise.
S’exprimant lors d’une conférence de presse donnée à Bangui, Pasteur Isaac Zokoé, a indiqué que la décision du gouvernement de lever les mesures prises à l’encontre de Djotodja et Sabone, avait pour but de permettre à ces derniers de signer l’accord de cessez-le feu de Syrte en vue de la tenue d’un dialogue politique inclusif.
« On ne peut pas faire signer à des prisonniers un texte d’une telle importance », a déclaré, le Président du groupe de Sages.
Il a également signalé que Michel AM Nondroko Djotodja et Abakar Sabone avaient adhéré au processus du dialogue politique, tout en exprimant le souhait de contacter leurs « partenaires, réseaux » et leurs « troupes », avant de donner une position définitive.
M. Michel AM-NON Droko Djotodja, est Président de l’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR), coalition politico-militaire regroupant le Groupe d’Action Patriotique de Libération de Centrafrique (GAP), le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLJC) du Capitaine Sabone Abakar et le Front Démocratique Centrafricain (FDC) du Commandant Assan-Justin
Un des effets de l’accord de Syrte signé le 2 février dernier entre le gouvernement et l’ex chef rebelle Abdoulaye Miskine, a été de permettre à ce dernier de regagner la Centrafrique en compagnie de son porte-parole André Ringui Le Gallard, ancien ministre du régime Patassé.
Cette signature avait eu lieu suite à la médiation du Guide de la révolution Libyenne, le Colonel Moamar Al Khaddafi.
Le Groupe de Sage a effectué une mission à Cotonou où il a rencontré les autorités béninoises et les détenus, en prison.
Toutes ces missions se situent dans le cadre des préparatifs du dialogue politique dont la charge a été confiée au Groupe de Sages.
Mardi, dernier les organisations centrafricaine de défense et de promotion des droits de l’Homme avaient exigé du gouvernement qu’il prenne des dispositions pour l’organisation « dans les meilleurs délais » d’un dialogue politique.
Dans leur déclaration, ces organisations avaient qualifié l’accord de Syrte de « parcellaire, dénué de toute sincérité (et) conclu dans la précipitation, sans consultation préalable des institutions nationales, sous pression de la Libye.
Elles avaient en outre déploré la non implication de la Communauté Economique Monétaire de l’Afrique centrale(CEMAC).
Malheureusement, ont-elles notamment estimé, « l’objectif recherché par les signataires de cet accord est pour certains, la conservation du pouvoir et pour d’autres, le partage des postes et la préservation de leur situation matérielle et de leurs intérêts personnels ».
Les organisations Centrafricaine de Promotion et de défense des Droits de l’Homme, ont fait remarquer que « les questions de fond sont éludées. »
Ces question concernent, selon la société civile centrafricaine « l’intérêt général, les conditions de vie et les préoccupations de la population (dont la non prise en compte) ont alimenté les conflits militaro-politiques comme conséquence de la mal gouvernance, de la pauvreté, de la tribalisation, des violations constantes, massives et répétées des Droits de l’Homme et de l’impunité ».
La déclaration a été signée par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture et de la Peine de Mort, l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique, la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, le Mouvement pour la Défense des Droits de l’Homme et d’Action, l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme.
SL/ib/APA
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