Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 11:04
Nul point besoin de sortir de saint Cyr pour comprendre que la disposa centrafricaine est la plus nulle et désorganisée du monde. La diaspora Centrafricaine plus précisément celle de la France a   démontré ouvertement et publiquement devant le peuple centrafricain à Bangui son incapacité notoire à se réunir pour travailler ensemble dans l optique de l intérêt national. Trop d'égo   surdimentionné voire mise en exergue des calculs politiciens dans le but d' assouvir quelques prétentions ministérielles ont conduit à un fiasco total de ce forum organisé par le gouvernement à   Bangui en 2011. Posons clairement la problématique: il y a eu dans des grandes villes des représentants de la diaspora qui ont organisé à leur frais la réception des compatriotes et la tenue des   assemblées ce qui a facilité la mise en place des délégués.Ces derniers devraient rédiger des propositions pour permettre le développement du pays.Tout en sachant que les causes du retard de notre   pays sont connus depuis x année atravers de multiples constats sortis des congrés, conférences et autres rencontres et sommets politiques organisés au pays dans le cadre de la réconciliation et   dont les comités de suivi brillent par leur incapacité à imposer les conclusions aux gouvernements successifs. Force est de constater que des conflits de compétences et d' égo de personnes ont   éclaté entre les délégués ce qui a freiné la rédaction de différentes conclusions et Bozizé de passage en France a remis de l argent à djento wambo pour l organisation et la préparation du forum.   Il était question dans un premier temps que les délégués respectifs des grandes villes dans lesquelles des débats ont eu lueu puissent participer à ce forum afin de venir rendre des comptes aux   compatriotes de ces grandes villes.A la dernière minute on apprendra par djento que Bozizé a demandé la participation des femmes de la diaspora au forum ce qui va chambouler la répartition des   billets. Une fous à Bangui, on notera la désorganisation totale de ceux qui se sont précipités pour nous représenter déjà dans les commissions, de la naît des grises hystériques de jalousie étant   donné que le jeune gonds modeste va désigner Virginie Mbaïkoua comme secretaire rapporteur de la séance . Tous les documents rédigés par le soit disant comité de France n a pas été lu et les haines   et jalousies vont vite prendre le dessus jusqu à la soirée de clôture organisée par le chef de l état ou on verra Mme Mbaïkoua assise à côté de Bozizé, ce qui déclenchera des supputations à la   Centrafricaine. Chers compatriotes, il est grand temps que toute lumière soit faite sur le fiasco de ce forum et nous devons dénoncer nommant les fauteurs de troubles et calculateurs afin que ces   derniers ne puissent à grand jamais nous représenter dans aucune manifestation ou autres. je survole le récit pour permettre la réactivité de chaque participant ces derniers devront seance tenante   donner leur version des faits. L observatoire centrafricain de la bonne gouvernance, les représentants des médias centrafricains en France, les associations centrafricaines ainsi que les   représentants de notre ambassade doivent s associer à cette initiative afin de rendre publique les noms des brebis galeuses de  Envoyé de mon iPhone
Partager cet article
Repost0
18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 03:35
Marine Le Pen : « Ma politique ne vise pas les étrangers mais les politiques d’immigration » Entretien avec la candidate du Front national à la présidentielle française MARDI 17 AVRIL 2012 / PAR FOUÂD HARIT Marine Le Pen, qui aujourd’hui prône une stricte régulation de l’immigration, avait déclaré en 2011 que la France a « un grand intérêt à dialoguer avec l’Afrique dans le respect de notre histoire commune et de nos intérêts réciproques ». Selon elle, la participation active de l’Europe au développement de l’Afrique permettra de desserrer l’étau migratoire qui « nous menace et permettra aux deux continents de vivre leurs identités propres dans la paix, la sincérité et la prospérité ». Dans cette interview exclusive, Marine Le Pen explique à Afrik.com comment la France devrait se comporter vis-à-vis de l’Afrique. Elle donne par ailleurs son point de vue sur la politique adoptée par le candidat-président Nicolas Sarkozy, notamment en Côte d’Ivoire et en Libye. Née le 5 août 1968 à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine, Marine Le Pen, de son vrai nom Marion Anne Perrine Le Pen, avocate de profession, est aujourd’hui candidate à l’élection présidentielle française de 2012. Elle est, depuis le 16 janvier 2011, la présidente du Front national (FN). Afrik.com : Que pensez-vous de la politique que mène Nicolas Sarkozy en Afrique et des décisions qu’il a prises au sujet de la Libye et de la Côte d’Ivoire durant son mandat ? Marine Le Pen : Elle s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs qui vise à faire ou à défaire les gouvernements africains dans les bureaux de l’Elysée et de se donner ainsi l’apparence de la puissance. On l’a vu dans l’affaire ivoirienne où l’ingérence de Nicolas Sarkozy dans les affaires d’un Etat souverain, a fait passer la France pour une puissance coloniale, ce qu’elle n’est plus depuis 1960 et a alimenté le ressentiment d’une partie de la population à l’encontre de notre pays et de nos ressortissants présents en Côte d’Ivoire. On le constate aujourd’hui en Libye où l’interventionnisme militaire irréfléchi a contribué à faire tomber un dictateur pour porter au pouvoir des islamistes tout aussi opposés à la démocratie et au respect des droits de l’homme. Il n’appartient pas à Nicolas Sarkozy ni à la communauté internationale de « choisir » les dirigeants de la Côte d’Ivoire, de la Libye ou de tout autre Etat africain mais aux Africains et aux Africains seuls de décider leur avenir. Afrik.com : Qu’est-ce que l’Afrique évoque pour vous et quels sont vos rapports avec le continent ? Marine Le Pen : Nous avons une histoire particulière avec le Continent africain en tant qu’ancienne puissance coloniale, des liens culturels forts symbolisés par la Francophonie et la nécessité, je le crois, d’engager un dialogue constructif de nation souveraine à nation souveraine, dans le respect réciproque et la prise en compte (...) des intérêts de chacun. Les Etats et les peuples africains doivent comprendre que dans un monde globalisé sans frontières ni repères, guidé par le seul ordre marchand et le mercantilisme destructeur des identités, la Nation demeure le seul espace politiquement, culturellement et économiquement protecteur. Lorsque le Front National défend la souveraineté de la Nation française, il se fait le porte-parole de toutes les Nations. Afrik.com : La jeunesse des pays africains ne supporte plus les relations incestueuses générées par la Françafrique. Comment comptez-vous redorer l’image de la France auprès de ces jeunes africains si vous êtes élue ? Marine Le Pen : La politique qui consistait à faire fi de la volonté populaire en choisissant les dirigeants africains a vécu. Ces relations obscures et ces réseaux d’influence ont souvent débouché sur la corruption et les scandales financiers qui ont éclaboussé tous les pouvoirs de la Ve République. La Françafrique est perçue par les opinions françaises et africaines comme une pompe à fric à usage exclusif d’un cercle restreint de dirigeants et d’initiés. Cette page trouble des relations franco-africaines doit être définitivement tournée. Afrik.com : La situation au Mali, suite au putsch du 22 mars dernier, se détériore un peu plus chaque jour. La région de l’Azawad a été proclamée indépendante par les Touareg du Mouvement de libération nationale de l’Azawad (MNLA) dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 avril. Qui sont les premiers responsables de cette situation et quel avenir a ce pays, selon vous ? Marine Le Pen : J’ai été la seule à mettre en garde la communauté internationale contre l’intervention militaire en Libye qui portait les germes d’une déstabilisation de toute la région sahélienne en proie au terrorisme islamiste. Il est bien évident que la circulation d’une quantité importante d’armes modernes a été une aubaine pour les groupes fondamentalistes qui sévissent dans la région et qui ont pris part à la guerre civile libyenne. La politique du va-t-en-guerre a été pour le moins irresponsable alors même que les autorités maliennes mais également mauritaniennes font face depuis des mois à des opérations terroristes menées par les hommes d’Al Qaïda au Maghreb islamique. La communauté internationale aura réussi le tour de force d’instaurer le chaos et l’anarchie en Libye mais également dans toute la région. Le retour à un pouvoir civil au Mali devrait clarifier la situation. Il appartient désormais à la CEDEAO d’appuyer les autorités maliennes dans leur volonté de combattre le terrorisme islamiste et de faire respecter le principe d’intangibilité des frontières. « J’ai exprimé à plusieurs reprises ma confiance dans la grande majorité des Français musulmans » Afrik.com : Vous entendez diminuer l’immigration en France, voire même « inverser les flux » comme vous l’avez précisé au Congrès de Tours en janvier 2011. Pourquoi pensez-vous que l’immigration a un effet négatif sur le marché de l’emploi en France et creuse le déficit de la protection sociale ? Marine Le Pen : Ma politique ne vise pas les étrangers mais les politiques d’immigration qui ne sont une chance ni pour les pays d’immigration ni pour les pays d’émigration. Dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs, plus de 8 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, où 36% de nos compatriotes ne peuvent pas se soigner correctement et où nos comptes publics sont dans le rouge, nous n’avons plus les moyens d’assumer le poids financier et le traitement social de l’immigration notamment clandestine ou sanitaire. Si ce n’est au détriment de nos propres compatriotes et des étrangers qui se sont assimilés Afrik.com : Un audit de la politique d’immigration, paru en mai 2011, révèle que si les immigrés « coûtent » annuellement 47,9 milliards d’euros en dépenses de protection sociale, ils rapportent 60,3 milliards en cotisations. Quelles conclusions en tirer, selon vous ? Marine Le Pen : Cette étude qui est d’ailleurs la seule à émettre de telles conclusions n’est pas sérieuse et a été contredite par nombre d’audits réalisés par des experts indépendants qui évaluent le coût de l’immigration entre 36 et 60 milliards d’euros. Pour ne prendre qu’un exemple, la seule Aide médicale d’Etat qui est accordée aux clandestins a coûté au contribuable français 640 millions d’euros en 2011. De même, les crédits consacrés au droit d’asile sont passés de 296 millions d’euros en 2011 à 376 millions pour 2012. Si l’immigration avait réellement un impact positif sur l’économie française, pourquoi n’accueillerait-on pas sans conditions des millions d’étrangers chaque année ? Afrik.com : Vos meetings, surtout en ce moment, sont énormément axés sur l’Islam, à l’image de celui de Bouguenais en Loire-Atlantique. Il y a là un risque de stigmatisation des Français musulmans et des étrangers musulmans, et ce, même si vous affirmez vouloir le contraire. Vous souhaitez un « islam de France » auquel serait appliqué une stricte laïcité. Qu’est-ce que cela signifie ? Marine Le Pen : Je ne stigmatise personne et j’ai exprimé à plusieurs reprises ma confiance dans la grande majorité des Français musulmans qui vivent leur religion dans la sphère privée et sont respectueux des lois de la République. Je ne suis pas une adversaire des religions. Je respecte les gens qui ont une foi quelle que soit cette foi. Je défends la laïcité qui permet à chacun de vivre sa foi dans la sphère privée. Elle marque l’impartialité, la neutralité de l’Etat envers toutes les religions. C’est ce principe fondateur de notre République qui a assuré la paix civile et notre cohésion nationale qu’il importe de préserver. Et c’est ce que j’entends faire, face aux pressions communautaristes exercées par des groupes politico-religieux que j’aimerais voir plus souvent dénoncés par le CFCM.  Afrik.com : Mohamed Merah a permis à Nicolas Sarkozy de se replacer sur le thème de la sécurité et de l’islam radical, mais beaucoup de mystères planent encore sur ce drame surtout après les déclarations de l’avocate de la famille Merah qui parle de manipulation de la part des services secrets français. Quelle est votre analyse ? Marine Le Pen : S’il existe des zones d’ombre dans cette affaire qu’il conviendra d’éclaircir, ce n’est tout de même pas les services secrets français qui ont armé Mohamed Merah et l’ont poussé à commettre un carnage. C’est une idéologie totalitaire, ce que j’ai appelé le fascisme vert, qui aujourd’hui constitue une réelle menace dans notre pays. Il reste un fait indéniable, c’est que si le Front National avait été au pouvoir, Mohamed Merah n’aurait pu semer une telle terreur car il ne serait pas devenu français automatiquement comme le prévoit aujourd’hui le droit du sol et il aurait été expulsé vers son pays d’origine en raison des 15 condamnations que compte son casier judiciaire.
Partager cet article
Repost0
15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 13:51

 

logo_ocbg1-1-2.gif

 

 

 

Un rapport mondial de l’Earth Institute de l’université de Columbia, Etats-Unis, vient de classer l’île Maurice au rang du pays le plus heureux d’Afrique. Au niveau mondial, elle est en 64è position sur un total de 156 pays.

 
La bonne gouvernance, la liberté personnelle, l’absence de corruption, le soutien social et les conditions et la qualité du travail figurent parmi les indicateurs sur lesquels Maurice a obtenu la meilleure note.
 
 
 
Avec une note de 5,5/9, l’île Maurice a été classée au rang du pays le plus heureux d’Afrique par l’Earth Institute, selon un rapport mondial sur le bonheur établi pour le compte des Nations Unies.
 
 
 
Au classement mondial, regroupant au total 156 pays, elle figure à la 64è place et devance ainsi largement l’Afrique du Sud et le Botswana qui sont respectivement à la 90e et 117e place. Pourtant, dans un autre classement établi par l’institut américain Heritage Foundation, ces trois pays sont presque à égalité en terme de liberté économique.
 
 
 
Le rapport publié par Earth Institute s’est basé sur les perceptions de la population concernant l’efficience du gouvernement de leur pays durant les 12 derniers mois. Un panel a donc été établi sur des variables qualitatives et dans plusieurs domaines tels l’emploi, l’égalité, l’éducation, la santé, la culture, l’environnement et la lutte anti-corruption.
 
 
 
Sur ces critères, Maurice devance Hong Kong, Portugal, Russie, Ukraine et Turquie. En Afrique, la mauvaise note revient malheureusement à la Sierra Leone, au Togo, au Bénin et à la République centrafricaine.
 
 
 
Les quatre meilleures notes sont par contre attribuées à Danemark (7,8), Finlande (7,6), Norvège (7,5) et Pays-Bas (7,4). Quant aux Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ils occupent respectivement les 11e, 18e et 23e places. Comme quoi, puissances économiques mondiales ne veut pas forcément dire « bonheur des administrés ».
 [media_1_C][media_1_G]logo_ocbg1-1-1.gif

Partager cet article
Repost0
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 18:08
Le Mouvement citoyen CA SUFFIT COMME CA s'indigne de l'assassinat de Jean Louis Coulon à Libreville et s’inquiète de la montée de l’insécurité à Libreville même dans les quartiers les plus sécurisés de la capitale. :: COMMUNIQUE TRANSMIS POUR DIFFUSION A LA RÉDACTION DE KOACI (contact@koaci.com):: Une nouvelle victime dans la politique incestueuse franco-gabonaise ! Depuis le mercredi 28 mars, un ressortissant français Jean Louis Coulon au service de la Présidence de la République Gabonaise a été retrouvé mort dans son véhicule à l’intérieur de la « cité de la démocratie » de Libreville. Pourtant, après la Présidence de la République, c’est le second site de grande mobilisation de la Garde Républicaine. Or, selon nos sources, ce sujet d’origine française aurait été assassiné à l’intérieur de cette cité. De toute évidence, ce scandale ressemble étrangement à un règlement de compte à l’intérieur des réseaux du système mis en place par le pouvoir d’Ali Bongo et de la FrançAfrique. Pourtant, depuis sa prise de pouvoir au Gabon, Ali Bongo a semblé prendre certaines mesures qui visaient à lutter contre l’insécurité au Gabon et plus précisément à Libreville, à l’image de cette mesure qui consiste à fermer les débits de boisson à 22h. La ville de Libreville ressemble à une ville assiégée tant les contrôlent des forces de défense sont monnaie courante. Comment alors expliquer ce crime crapuleux intervenu à l’intérieur de la cité de la Démocratie, hautement surveillée par la garde républicaine, corps d’élite des forces de défense au Gabon ? Comment expliquer la montée croissance des assassinats et crimes dans notre pays depuis l’arrivée au pouvoir d’Ali ? Le peuple Gabonais dans son ensemble, à travers le mouvement « ça suffit comme ça » interpelle le pouvoir gabonais dans son ensemble au regard de l’insécurité grandissante, sachant que personne n’est à l’abri de ces criminels entretenus par le pouvoir en place. Par ailleurs nous sollicitons des autorités gabonaises et françaises toute la lumière sur ce crime odieux afin que les coupables répondent de leurs actes et que cette enquête ne souffre d’aucune ambiguïté et d’aune ingérence politique comme c’est le cas souvent dans notre pays. Encore du sang versé du fait du terrorisme politique et les acteurs de ces actes sont parfois les premiers à s’ériger en consolateurs. Le mouvement « ça suffit comme ça » demande aux acteurs politiques franco-gabonais de mettre un terme aux crimes odieux et les invite à faire la promotion d’une politique véritablement humaine. Que cache cet assassinat en plein milieu de la campagne résidentielle française ? Plus que jamais, les peuples gabonais et français ont droit à la vérité. Ali Bongo et Sarkozy devraient faire toute la lumière sur ce qui apparaît bien ici comme un assassinat. Fait à Libreville, le 4 avril 2012 Le mouvement citoyen gabonais « Ca suffit comme ça » Contacts Presse : Libreville : Georges Mpaga : Tel : +241 07519932 - E-mail : gmpaga@yahoo.fr Paris : Bruno Ondo Mintsa : Tel : +33631603900 - E-mail : ondomib@yahoo.fr
Partager cet article
Repost0
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 17:55
Togo: Le corps de la paix participe à la construction d'une école pour enfants sourds et aveugles 2 AVRIL 2012 Comment DOCUMENT Washington — Deux bénévoles du Corps de la paix travaillent avec la population locale togolaise pour construire une école destinée à accueillir 45 élèves sourds et aveugles et enseignants. Alisha Williams, originaire de Lakewood (Colorado) et Mary Bryson, originaire de Cashtown (Pennsylvanie), coopéreront avec une organisation locale non gouvernementale qui s'emploie depuis plus de dix ans à assurer l'éducation des enfants de la région. Une partie des fonds nécessaires à la construction de l'école est actuellement collectée par le Programme de partenariat du Corps de la paix (PCPP), qui recueille des dons pour financer des projets communautaires de bénévoles du Corps de la paix dans le monde entier. Le PCPP prendra en charge les coûts de construction de base du projet, tandis que la population locale a donné un terrain, du sable, du gravier et de l'eau, ainsi que des bancs d'écolier, a annoncé le Corps de la paix le 27 mars. Jusqu'à ce jour, les cours étaient dispensés dans une école de fortune ne comprenant qu'une seule salle. « Ils ont quelques bancs, un tableau fissuré, deux manuels scolaires datant d'une autre époque, trois enseignants dévoués - dont certains sont aussi handicapés - et 20 élèves motivés », explique A. Williams, chargée de la gestion de ressources au Togo depuis septembre 2010. « Cette année, ils ont accumulé trop de dettes pour continuer à fonctionner et ils n'ont tout simplement pas les moyens de construire leur propre école. Les habitants donnent ce qu'ils peuvent, mais sans établissement stable, l'école fermerait probablement jusqu'à ce qu'elle trouve de nouveaux soutiens financiers », poursuit-elle. La nouvelle école donnera aux élèves une structure bien équipée dans laquelle ils pourront apprendre à lire et à écrire, ainsi qu'acquérir des moyens de communication de base et des connaissances techniques et artisanales traditionnelles. L'école aura également un internat car beaucoup d'élèves vivent dans des villages voisins et n'auront ainsi pas à faire le trajet tous les jours. Pour bénéficier de fonds dans le cadre du Programme de partenariat du Corps de la paix, une localité doit fournir 25 % du coût total du projet et définir les facteurs de réussite du projet. Cela lui permet ainsi de s'approprier le projet et d'en garantir la viabilité à long terme. Plus de 2.680 bénévoles du Corps de la paix ont travaillé au Togo depuis le lancement du programme en 1962 et 118 bénévoles y sont actuellement présents. Ils mènent des activités dans les domaines de l'éducation, de l'environnement, de la santé, du commerce et des technologies de l'information. Les bénévoles sont formés et travaillent dans les langues suivantes : adja, bassar, éwé/watchi, français, gourma, haoussa, ifè (ana), kabiyé, kotokoli, mina et tchokossi (sénoufo). PS: Nous demandons à nos sœurs amies et compatriotes des USA de nous rejoindre pour le retour du péage corps en centrafrique Me contacter en privé pour avoir les coordonnées du vice consul des USA en centrafrique qui nous accompagne dans cette démarche
Partager cet article
Repost0
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 17:46
EMAIL IMPRIMER PARTAGER Congo-Kinshasa: Des soldats de Bosco Ntaganda désertent l'armée PAR MELANIE GOUBY, GOMA, 4 AVRIL 2012 Comment Patrouille des FARDC (Photo Courtesy Radio Okapi/ Ph. John Bompengo) Près de 300 soldats appartenant à l'ex-rébellion du CNPD ont déserté l'armée dimanche dernier, créant un vent de panique au Nord-Kivu. La situation est tendue dans l'est de la République démocratique du Congo. Des éléments de l'ex-CNDP, un groupe rebelle intégré à l'armée congolaise (FARDC) depuis 2009, ont déserté l'armée ce dimanche, répondant selon toute vraisemblance à l'ordre du général Bosco Ntaganda, le commandant des opérations des FARDC au Nord-Kivu. Ntaganda est recherché par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre commis en Ituri en 2002-2003, alors qu'il servait dans les rangs de l'UPC, la milice de Thomas Lubanga. À la suite d'un accord de paix entre le CNDP et le gouvernement congolais en 2009, les troupes du CNPD avaient été intégrées aux FARDC et Ntaganda promu général malgré le mandat d'arrêt de la CPI et une réputation que son surnom The Terminator résume de lui-même. Sur le même sujet Nord-kivu - le calme revient après un mouvement d' « agitation » des militaires Bosco Ntaganda fait une démonstration de force à Goma Kinshasa préoccupé par des mouvements de troupes au Nord-Kivu Rutshuru - La rumeur d'une défection des militaires issus de l'ex-rébellion du CNDP agite la population Mais depuis la condamnation de Lubanga par la CPI le 14 mars, le gouvernement congolais est sous pression pour arrêter Ntaganda, que les autorités congolaises avaient jusqu'ici présenté comme un élément stabilisateur de la situation sécuritaire dans l'est. La rumeur d'une arrestation imminente circulait depuis quelques semaines à Goma. "Bosco Ntaganda a peur et il réagit comme une bête traquée, en gonflant la poitrine pour intimider l'adversaire", dit un officier supérieur des FARDC, sous couvert d'anonymat. La désertion des soldats des FARDC appartenant à l'ex-CNDP serait ainsi une simple démonstration de force de la part de Ntaganda, et non le début d'une nouvelle rébellion comme beaucoup l'ont craint depuis dimanche. Un certain nombre de déserteurs seraient d'ailleurs déjà en train de réintégrer les rangs de l'armée, suite à la médiation de hauts responsables militaires venus de Kinshasa le jour même. La rébellion du CNDP avait fait de nombreux morts entre 2006 et 2009 et Goma avait failli tomber aux mains des rebelles. Selon des sources militaires, les soldats fidèles à Ntaganda s'étaient regroupés dimanche sur le territoire de Rutshuru, au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Des accrochages entre forces loyales au gouvernement et déserteurs auraient eu lieu. "C'est une mutinerie, il n'y a pas d'autre mot. Nous, au sein des FARDC, nous ne souhaitons pas que les anciens du CNDP restent. L'armée est divisée", dit un autre officier FARDC. Si la situation semble rentrer dans l'ordre tant soit peu, elle a exposé au grand jour la fragilité des relations entre le gouvernement et le général. Cette alliance de circonstances, craquelée, pourrait bien ne pas tenir beaucoup plus longtemps à un moment où le gouvernement est vertement critiqué par la communauté internationale pour sa gestion des élections présidentielles et parlementaires de novembre 2011. Ironiquement, les troupes de l'ex-CNDP avaient été accusées par Human Rights Watch notamment d'avoir intimidé la population pour faciliter la réélection du président Joseph Kabila. Maintenant que celui-ci a été réélu, Bosco Ntaganda pourrait faire figure de bouc émissaire pour apaiser la communauté internationale sur le dossier des élections.
Partager cet article
Repost0
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 09:03
Le Collectif "Touche pas à ma Constitution" - Centrafrique est né         A l’instar du mouvement citoyen sénégalais « Touche pas à ma Constitution », un collectif de même dénomination regroupant des Centrafricains résidant au Sénégal a également vu le jour. D’après ses fondateurs, ce mouvement a pour objectif : « ...empêcher par des moyens constitutionnels et pacifiques la participation du président François BOZIZE à l’élection présidentielle à l’horizon 2016».  Tout un programme qui a le mérite de la clarté. Face aux manoeuvres funestes de Bozizé, sa famille et le KNK visant à faire sauter le verrou de la Constitution centrafricaine actuelle pour briguer indéfiniment le pouvoir, il vaut mieux que les forces démocratiques et de progrès commencent dès maintenant le combat pour les empêcher de s'éterniser au pouvoir par ces manoeuvres auxquelles d'autres potentats africains ont eu recours ailleurs sur le continent avec des fortunes diverses mais qui ont ouvert la voie à une déstabilisation du pays et à des troubles certains. La rédaction de Centrafrique-Presse publie ci-dessous les principaux extraits du manifeste dudit Collectif. Rédaction C.A.P « Origine contexte  et justification du collectif touche pas à ma constitution? » Le collectif touche pas à mas Constitution, est un Mouvement pacifique et indépendant de défense de la Constitution, de la forme républicaine. Il a été créé au lendemain des manifestations de délestage et manque d’eau potable à Bangui du 28 février  2012  par  la jeunesse Centrafricaine de la diaspora au Sénégal. Le collectif touche pas à ma Constitution fédère en un Mouvement social uni et solidaire des étudiants conscient du développement de leur pays, membres, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes. Par ailleurs le mouvement lance un appelle à tous les fils et filles du pays de s’engager massivement dans ce mouvement pour le respect de la démocratie et de la Constitution  dans notre chers beau pays (la R.C.A). II-Objectif et buts à atteindre  L’objectif principal du collectif touche pas à ma constitution est d’empêcher, par des moyens constitutionnels et pacifiques, la participation du président François BOZIZE à l’élection présidentielle à l’horizon 2016. Le collectif se fonde sur la sentence juridique et politique. La candidature du président François BOZIZE est illégitime et illégale a l’horizon 2016, d’après l’article 24 de la Constitution « qui limite la durée du mandat de président est de cinq (5) ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.»  Considérant que la Centrafrique est un pays de tradition démocratique  et d’instabilité reconnu par la Communauté africaine et internationale comme le dernier verrou instable de la sous-région; Considérant qu’une décision du Conseil Constitutionnel à l’horizon 2016 en faveur du Président BOZIZE pourrait constituer un facteur aggravant de conflit, de tension et de violence dont il est difficile de prévoir les conséquences ; Convaincus que la lutte contre la candidature inconstitutionnelle du Président François BOZIZE à l’horizon 2016, est un combat juste contre la régression démocratique et le règne de l’arbitraire et constitue un enjeu fondamental à l’émergence d’une citoyenneté africaine responsable ; Nous, membres et sympathisants du collectif touche pas à ma constitution, citoyens centrafricain attachés aux principes, valeurs et idéaux de paix, de démocratie et de droits humains : Demandons solennellement au Président de la République Centrafricaine, M. François BOZIZE de respecter l scrupuleusement la Constitution, d’ici 2016. Appelons tous les citoyens centrafricaines et Centrafricains à agir par des voies légales, démocratiques et pacifiques pour empêcher le Président François BOZIZE de ne pas prendre le risque dangereux d’une candidature inconstitutionnelle à l’horizon 2016 qui, non seulement jetterait le discrédit sur l’image internationale de Centrafrique mais plongerait le pays dans la violence et le chaos et surtout, contribuerait puissamment à déstabiliser une sous-région déjà très vulnérable. MER 4 AVR 2012
Partager cet article
Repost0
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 02:49
SOCIÉTÉ - AFRIQUE CENTRALE - CAMEROUN - CENTRAFRIQUE - POLITIQUE Ntsimi de retour à Bangui « De débuter vient juste, la guerre des clones » LUNDI 2 AVRIL 2012 / PAR ÉRIC ESSONO TSIMI , POUR L'AUTRE AFRIK L'un a été contraint de partir la queue entre les jambes et doit à présent retourner à son poste toute honte bue. L'autre qui, de dépit et d'exaspération, en était venu aux mains, a vu « casser » sa décision par Yaoundé et Brazzaville, et doit désormais ravaler son courroux : bonne digestion ! Il faut se rendre à l'évidence, les deux principaux acteurs de cette bouffonnerie, cette farce, sont des victimes : un bouc émissaire et un dindon « Le côté obscur de la force » Une espèce de culte de la personnalité à l'envers est voué à Antoine Ntsimi. On lui suppose des pouvoirs qu'il n'a pas, pour mieux l'accabler de sanctions qu'il ne mérite pas. L'organe suprême de la Cemac est la Conférence des Chefs d'Etat. Aussi, convient-il de dire aux « consultant camerounais » à Bangui, experts improvisés en droit international, « témoin permanent » (un œil partout, jusque et y compris dans les sanitaires et les poubelles du président de la Commission), officiers traitants auto-employés, et autres ambassadeurs itinérants de l'autodénigrement, que les considérations sur la personne ou la morale d'Antoine Ntsimi n'intéressent que modérément les peuples de la Communauté. Il n'y a pas de crise diplomatique entre Bangui et Yaoundé. L'on a en revanche essuyé un « incident diplomatique », c'est-à-dire un comportement susceptible de compromettre gravement la nature des relations entre les peuples centrafricains et camerounais. Alors à ceux qui ne veulent pas « soutenir l'insoutenable », mais avancent en tout bien tout honneur que Cameroun et RCA sont à ce point sur la même longueur d'ondes que, à la décision de l'un, répond le silence décisif de l'autre, à l'ambition de l'un qui voudrait sortir de sa retraite un ancien dirigeant de la BEAC (banque des états de l'Afrique centrale), répond l'envie de l'autre, qui ne voudrait pas voir pointer son brillant compatriote à la CNPS (caisse nationale de prévoyance sociale), à ceux-là nous demandons instamment de tenir leur promesse de ne pas soutenir l'insoutenable. « Ce pele, ce galeux, d'où (viendrait) tout leur mal » Pauvre Ntsimi : pourtant si riche ! Toutes les langues semblent à présent se délier, surtout celles des vipères... Ntsimi, Laomédon nègre (Laomédon, simple roi troyen, qui devait penser que de sa lignée descendraient Jésus, Socrate et Nelson Mandela, avait essayé d'emprisonner le foudroyant Zeus, dieu de tous les dieux de l'Olympe !) ; Ntsimi, Strauss-Khan tropical ; Ntsimi, nouveau maître Yoda de la forfanterie ; Ntsimi, septième président de cette Communauté à Six : juste Ciel ! En quoi est-ce un blasphème ? Entre arrogance par-ci et bêtise par-là, les peuples de la Communauté voudraient n'avoir jamais à choisir ! Dans la dictature camerounaise, on est libre d'injurier ses compatriotes, d'ignorer ou d'outrager Biya, son épouse, ses enfants, ses ministres, les hommes de Dieu et Dieu lui-même... Alors la thèse d'un président centrafricain outré au plus haut point par la superbe du président de la Commission Cemac, c'est trop gros pour être vrai ! Il n'y a pas de « problème Ntsimi », juste des fantasmes entretenus par des voisins et des insulteurs aux ordres, qui ont bien voulu croire que le Cameroun avait l'intention de s'annexer la Cemac. Quand sur Vox Africa, un Chef d'Etat déclarait que c'est la faute à Ntsimi, si la Cemac avait le nez dans le caniveau et si les Chefs d'Etat ne se réunissaient pas depuis deux ans, il n'exprimait pas simplement une animosité personnelle envers Ntsimi. C'est en réalité à un coup bas au Président Biya et une critique involontaire au président en exercice de la Cemac, Sassou Nguesso, que le dirigeant centrafricain se livrait. Le principe de rotation des nationalités à la tête des institutions n'a jamais été exclusif du renouvellement d'un premier mandat. Il faut prendre garde à ne pas faire de la Cemac l'organisation économique régionale la plus bête du monde (il y a encore un doute à ce sujet). Elle est déjà la plus pauvre (c'est un fait !) et sans conteste la plus jeune (si l'on considère 1999 comme date de l'entrée en vigueur du traité de la Cemac). Les Camerounais ont bon dos Le Cameroun est le pays le plus accueillant de l'espace communautaire : Tchadiens, Centrafricains, et même Nigérians n'ont jamais été inquiétés en raison de leurs origines, non d'abord pas parce que celles-ci sont immaculées et eux-mêmes impeccables, mais surtout parce que les Camerounais sont tolérants. Ils aimeraient bien que leurs « frères » de la Communauté s'en souviennent de temps en temps. C'est à quelques nuances près l'histoire du Japonais qui avait écrit une thèse pour démontrer que les Chinois étaient les plus grands criminels, les statistiques ne laissant aucun doute sur le fait qu'ils étaient les plus régulièrement condamnés à mort et les plus largement exécutés. La population camerounaise fait à elle seule près de 50% de la population totale de la Communauté. Et si les Camerounais sont les plus exécrés, c'est sans doute parce qu'ils sont les plus nombreux et les plus dynamiques, ceux que l'on retrouve partout. La prétendue arrogance de Ntsimi, les troubles de la personnalité qu'on lui prête, sont le reflet de la détestation du leadership camerounais et de la cristallisation sur un « innocent » de haines viscérales. Va-t-on s'excuser d'être si peu aimés ? Va-t-on accuser l'horrible dictature et de ce qu'elle fait (mal) à l'intérieur et de ce qu'elle ne peut pas faire (de bien) à l'extérieur ? Contrairement à ce qui se dit au sein même de l'Etat-RDPC, le Cameroun a une diplomatie généralement efficace (une école prestigieuse et des fonctionnaires compétents), mais manque de bol, il n'a aucune politique étrangère, en tout cas celle-ci manque de cohérence ou de lisibilité ou des deux : on réagit en permanence par à-coups. On se tait en Côte d'Ivoire, on condamne au Mali, on contemple en Syrie... Paul Biya ne sera présent à la prochaine Conférence des Chefs d'État que si Antoine Ntsimi doit être reconduit dans ses fonctions. Quant à Elie Dotié, proposé par Bangui pour succéder à Antoine Ntsimi : qui est-ce ? Un ancien ministre centrafricain des Finances et ancien responsable de la BEAC. Mais encore ? Pour le savoir, il vous est loisible de saisir son nom dans un moteur de recherche (google par exemple) : les résultats sont ceux de Centrafricains eux-mêmes qui le taxent de « voleur et incompétent », des qualités qui feront sans doute oublier l'arrogance de Ntsimi ! Comme dirait Yoda : accepter cela, nous ne devons. Afrik
Partager cet article
Repost0
23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 13:54
DÉCOUVERTE - AFRIQUE DE L’OUEST - GUINÉE - FEMMES - INSOLITE - FAMILLE Guinée : une femme porte un enfant depuis plus de cinq ans Une affaire insolite JEUDI 15 MARS 2012 / PAR MAMADOU SARIFOU BARRY Matennin Camara, âgée de 43 ans et mère de trois enfants, est enceinte... depuis mai 2007. Originaire de Macenta, une préfecture située dans la région forestière où elle exerce la profession de commerçante, elle est en ce moment dans la capitale Conakry pour être soignée. « Je suis porteuse d’une grossesse qui fait maintenant en ce mois de février, cinq ans (et) neuf mois », a confié Matennin Camara, 43 ans et mère de trois enfants, à Conakryinfos.com. A la question de savoir, si elle est convaincue d’être enceinte depuis mai 2007, Matennin Camara est catégorique : « J’ai déjà fait trois enfants. Je connais comment se porte un enfant dans le ventre d’une femme. Tous les mouvements qu’un enfant fait dans le ventre de sa mère, celui-ci aussi le fait chaque jour. C’est pourquoi, je suis convaincue que c’est une grossesse comme les autres. Comprenez que j’ai déjà fait trois enfants dans ma vie », a-t-elle insisté. Avant d’ajouter que sa grossesse a été confirmée par plusieurs médecins. « Je connais comment une femme enceinte doit se comporter dès le début de la grossesse. Je suis allée à maintes reprises à l’hôpital pour faire des examens et l’échographie, afin d’être rassurée que c’est une grossesse, et non une maladie. Je me suis rendue deux fois aux CHU de Donka et d’Ignace Deen à Conakry pour faire l’échographie. Les médecins m’ont dit que c’est un enfant que je porte, et non une maladie. Ils m’ont même rassurée que ce n’est pas du fibrome, mais plutôt un enfant qu’ils n’arrivent pas à voir avec l’échographie », a-t-elle témoigné. Poursuivant ses explications, Mme Matennin affirme qu’elle s’est rendue au Ghana pour s’assurer qu’elle porte effectivement un enfant. « Je me suis même rendue une fois chez un autre gynécologue à Accra au Ghana pour des examens. Là, comme les gynécologues de Conakry, le médecin ghanéen aussi m’a dit que c’est un enfant que je porte, pas une maladie. Il m’a même dit que c’est un enfant qui ne se trouve pas à sa place, raison pour laquelle, il est très difficile de le voir avec l’échographie. « Je préfère ne pas subir une intervention chirurgicale » Curieusement, la nuit, la grossesse disparaît. « Cela m’arrivait au début. Mais, lorsque j’ai commencé à utiliser des talismans, ça ne m’arrive plus. Un jour, j’étais couchée avec ma première fille dans le même lit. Elle s’est brusquement réveillée vers 3 heures du matin pour me réveiller en me disant que ma grossesse a disparu. Je lui ai dit de continuer son sommeil en lui disant de se taire prochainement quand elle verra de telles choses ». Et d’ajouter, « C’est la journée seulement que je sentais que quelque chose m’est arrivé la nuit. Quand cela m’arrivait la nuit, le matin, je ressentais des courbatures aiguës sur tout mon corps, surtout au niveau du dos et de la hanche. Et pour me soulager, il fallait me faire subir un bon massage ». Selon elle, des grossesses pareilles existent. « J’en ai déjà vues. A Macenta, il y avait une autre femme qui avait eu une grossesse pareille. Elle a même réussi à mettre au monde deux enfants issus des grossesses de ce genre. Elle a mis le premier au monde après six ans passés dans son ventre, tandis que le deuxième est venu au monde après sept ans neuf mois. Aujourd’hui, tous ces deux enfants vivent là-bas. Même à Conakry ici, il y a d’autres femmes dans la même situation que moi, qui viennent me voir après qu’elles soient informées par mon frère qui leur a dit de venir me voir. Quand elles sont venues, je leur ai moi-même donné du courage en leur disant que le jour venu, Dieu nous donnera la force de mettre au monde ces enfants ». Même si cette grossesse n’a que trop duré, Matinnin Camara ne compte pas subir une intervention chirurgicale. « Je préfère ne pas subir une intervention chirurgicale jusqu’au jour où Dieu me donnera la chance de mettre au monde moi-même cet enfant. Quand j’étais à Macenta, un voisin est venu nous dire de ne jamais accepter de subir une intervention chirurgicale après qu’il ait fait un rêve où il lui a été dit de ne jamais me faire subir une intervention. Même ici à Conakry, une de mes belles-sœurs a fait le même rêve, c’est-à-dire de ne jamais me faire subir une intervention chirurgicale pour mettre au monde l’enfant que je porte ». Bonne chance à la parturiente !
Partager cet article
Repost0
3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 19:14
       Source Le Parisien du 2 mars 2012   Appartements luxueux, bijoux, yacht, vêtements sur mesure…L’enquête sur les « biens mal acquis a mis au jour les mécanismes de détournements de fonds de trois chefs d’Etat africains. Au coeur du scandale, les présidents de la Guinée équatoriale, du Gabon et du Congo soupçonnés d’avoir pillé leur pays à leur profit. La justice se rapproche de deux dirigeants africains           Exclusif : Des documents confidentiels montrent que les familles dirigeantes du Gabon et du Congo pourraient être inquiétées par la justice dans le cadre de son enquête sur les « biens mal acquis ». Le mois dernier, une spectaculaire perquisition dans un hôtel particulier de cinq étages sur l’avenue Foch (XVIè) a mis au jour une véritable caverne d’Ali Baba. L’adresse était considérée comme le « pied à terre » parisien de Teodorin Obiang Nguema, l’un des fils du président de la Guinée équatoriale. Cette opération historique par la valeur de son « butin » (mise sous scellés de 200 m3 d’objets et de meubles de très grande valeur) montre que l’instruction judiciaire sur les « biens mal acquis » ouverte en décembre 2010 s’accélère. Ils mènent grand train de vie en France L’enquête vise les conditions dans lesquelles trois chefs d’Etat africains, Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Ali Bongo (Gabon) et Denis Sassou Nguesso (Congo) auraient acquis, grâce aux deniers publics, un important patrimoine mobilier et immobilier en France. De nouvelles pièces du dossier d’instruction dont notre journal a eu connaissance laissent présager que la justice pourrait prochainement s’intéresser à Ali Bongo, Denis Sassou-Nguesso et et à leur entourage. Comme le clan Obiang, les familles Bongo et Sassou Nguesso ont multiplié les acquisitions immobilières prestigieuses et mènent grand train à Paris et sur la Côte d’Azur. D’autres chefs d’Etat suspectés de détournement de fonds publics pourraient aussi entrer dans le viseur de la justice française. William Bourdon, l’avocat de Transparency International France, l’ONG anticorruption à l’origine de la procédure judiciaire, nous révèle qu’il envisage d’élargir la plainte à d’autres dirigeants dont celui du Sénégal. Abdoulaye Wade, le président sénégalais, ainsi que son fils Karim, qui posséderait un appartement estimé à plusieurs millions d’euros à l’angle de la rue Emile-Meunier et de la rue des Belles Feuilles à Paris (XVIè), pourraient être inquiétés. Des documents récupérés lors de la perquisition dans l’hôtel particulier de Teodorin Obiang montrent que ce dernier s’apprêtait à se faire construire un gigantesque yacht dans un chantier naval d’Hambourg pour 280 millions de $. Matthieu PELLOLI et Sébastien RAMNOUX   Le Parisien vendredi 2 mars 2012   « Notre plainte pourrait être élargie au président sénégalais » William Bourdon président de l’association Sherpa et avocat de l’ONG Transparency International La section française de cette ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption des gouvernements est à l’origine de la plainte qui a abouti à l’ouverture d’une enquête sur les « biens mal acquis »  en décembre 2010. Pourquoi l’affaire des « biens mal acquis »  fait-elle l’objet de votre plainte en France ? William Bourdon : Beaucoup de dirigeants africains ont fait des acquisitions dans l’Hexagone, en raison des liens historiques qui unissent la France et ces pays depuis la décolonisation. Et surtout parce qu’ils ont toujours eu le sentiment de pouvoir y bénéficier d’une totale impunité. Dans l’affaire des « biens mal acquis », la justice française a-t-elle été suffisament rapide ? Le fonctionnement de la justice a été totalement anormal pour deux raisons. D’abord, les acquisitions immobilières et les invraisemblables dépenses des clans Bongo, Sassou Nguesso et Obiang ont déclenché des notes de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, sans que cela n’émeuve le parquet pendant des années. Ensuite, après une première plainte déposée en mars 2007, les conclusions de l’enquête préliminaire étaient accablantes. Or cela a abouti à un classement sans suite…une décision purement politique.  Transparency International vise-t-elle spécifiquement la Guinée équatoriale, le Gabon et le Congo ? Notre démarche ne consistait pas à cibler tel ou tel pays, nous nous sommes seulement basés sur un rapport du Comité catholique contre la faim qui listait le patrimoine immobilier des trois familles en question. Des biens immobiliers acquis dans une absolue tranquillité juridique, avec de l’argent qui ne peut évidemment pas être le fruit deu labeur de ces chefs d’Etat et de leur famille. Selon nous, cela correspond à l’évaporation des deniers publics. La plainte pourrait-elle être élargie à d’autres chefs d’Etat africains ? Nous travaillons sur le patrimoine immobilier d’Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, et son fils Karim. Plusieurs éléments liés au climat de corruption du 2è mandat du président Wade font l’objet de vérifications. Elles pourraient déboucher sur une procédure judiciaire en France et à l’étranger. Notre plainte pourrait être élargie au Sénégal et à d’autres pays africains mais aussi à d’autres chefs d’Etat sur d’autres continents. Les avocats des chefs d’Etat concernés font valoir que la justice française n’est pas compétente pour les juger ? Je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer…Certes, l’infraction initiale a été commise à l’étranger, mais en France, il s’agit de recel de détournement de fonds publics. Il n’y a aucun doute sur la validité de notre action. Ou alors il faut que les avocats en question demandent aux magistrats de la Cour de cassation, qui ont validé la procédure de retourner faire un stage de formation professionnelle en droit international. Propos recueillis par Matthieu PELLOLI et Sébastien RAMNOUX      Comment Sassou-Nguesso et Bongo se seraient enrichis       Ils sont poursuivis pour s’être servis dans les caisses de l’Etat. Denis Sassou Nguesso, le président de la République du Congo, et Ali Bongo, le président de la République du Gabon, n’auraient pas hésité à puiser dans les comptes d’entreprises de leurs pays respectifs pour éponger des frais personnels aux montants astronomiques. Une note de Tracfin, l’organisme du ministère des Finances français chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent, datée du 20 juin 2011 et que notre journal s’est procurée, révèle les effarantes dépenses de ces chefs d’Etat africains et de leurs proches. Un train de vie et des caprices de milliardaires sans aucune relation avec leurs salaires perçus en tant que présidents de République, ministres ou conseillers. Le clan Sassou-Nguesso Des chèques et des virements de la Société congolaise de transports maritimes sur le compte personnel de Wilfrid Nguesso Plusieurs chèques ont été émis par la Socotram, la Société congolaise de transports maritimes au profit de Wilfrid Nguesso, le neveu du président, sans justificatif des opérations. Le compte de Wilfrid Nguesso à la Société générale a également reçu des virements de la Socotram portant la mention « remb compte courant » pour plusieurs centaines de milliers d’euros de 2009 à 2010. Sur la même période, Wilfrid Nguesso a versé 620 000 euros sur un contrat d’assurance vie au Luxembourg. 276 000 euros de costumes pour Denis Sassou Nguesso Le 19 avril 2010, le président du Congo s’est offert 91 costumes chez Rapp Tailoring, un tailleur chic du VIIIè arrondissement de Paris, pour un montant de 276 000 euros, la facture a été payée depuis un compte de la SCI Etoile, tenu à la banque du Congo. Le clan Bongo 158 925 euros d’Armagnac aux frais de Pipeline Gabon et d’Afrijet Business Service Le 9 mars 2009, Pascaline Bongo, la sœur d’Ali, s’est offert des coffrets d’armagnac pour 158 925 euros auprès du caviste Latapie Pierre, dans les Pyrénées Atlantiques. La société a reçu plusieurs virements du Gabon, notamment de la part de Pipeline Gabon et d’Afrijet Business Service. Plus de 350 000 euros dépensés chez Armand et la Fnac à des virements de la Trésorerie banque gabonaise de développement Entre décembre 2008 et octobre 2009, un compte de Christian Bongo, le frère d’Ali, a été crédité de 310 252 euros à travers des virements de la Compagnie équatoriale des bois et de la Trésorerie banque gabonaise de développement. Sur la même période, les enquêteurs de Tracfin ont relevé 357 205 euros de débit de, dont 133 575 euros d’achats personnels auprès de la Fnac, d’Armani Exchange, de Ben Bridge Jewel, d’Expedia et d’hôtels prestigieux en France, en Espagne, aux Etats-Unis et au Japon. Près d’un million d’euros chez Hermès et Van Cleef réglés avec quatre cartes American Express Centurion Disponible uniquement sur invitation, la carte Centurion est l’apanage des grosses fortunes de la planète. Ali Bongo et son épouse se voient faciliter l’accès aux meilleurs restaurants, aux parcours de golf les plus courus et aux événements sportifs mondiaux. Entre avril 2010 et avril 2011, les dépenses effectuées par Sylvie Bongo avec ses cartes Centurion se sont élevées à 926 000 euros, dont 144 000 euros chez Hermès et 132 000 euros chez Van Cleef. 344 000 euros de costumes Smalto payés en espèces par Omar Bongo. Le 30 octobre 2007, Omar Bongo, aujourd’hui mort, avait réglé la note avec 1 420 billets neufs de 200 euros et 600 billets neufs de 100 euros. Un million d’euros en haute couture et bijoux en moins d’un an pour Flore Bongo Entre avril 2010 et avril 2011, la sœur d’Ali a dépensé 1 037 500 euros chez des bijoutiers, des grands couturiers, pour des billets d’avion et des hôtels de luxe. Matthieu PELLOLI et Sébastien RAMNOUX   Des petits trésors dans le triangle d’or et sur la Riviera Des beaux quartiers de la capitale à la Côte d’Azur, le patrimoine des familles Bongo et Sassou-Nguesso est impressionnant : appartements, hôtels particuliers, parkings et piscines…L’enquête de police réalisée fin 2007 a établi que la famille Bongo possédait 39 biens immobiliers (valeur 21 830 083 euros à l’époque) et 70 comptes bancaires en France, 24 biens immobiliers (8 274 067 euros) et 112 comptes bancaires pour les Sassou-Nguesso. Depuis, ce patrimoine a évolué, des biens ont été vendus, d’autres achetés comme l’hôtel particulier de la vielle famille corse Pozzo di Borgo (rue de l’Université) acquis 100 millions d’euros en 2010 officiellement par l’Etat gabonais. Ne figurent sur cette carte que les biens les plus spectaculaires, principalement concentrés dans l’Ouest parisien et le fameux Triangle d’or des VIIè, VIIIè et XVIè arrondissements. Mais la province ou la banlieue ne sont pas en reste ; une villa au Vésinet (Yvelines) est souvent occupée par les Sassou-Ngesso, alors que les Bongo fréquentent régulièrement la promenade des Anglais à Nice, où ils possèdent appartements et maisons.      Bien mal acquis L’expression « biens mal acquis » désigne l’enquête sur le patrimoine mobilier et immobilier acquis en France par les présidents africains Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Ali Bongo (Gabon) et Denis Sassou Nguesso (Congo) et leur entourage par détournement de fonds publics. C’est un rapport du comité catholique contre la faim intitulé  « Biens mal acquis, à qui profite le crime ? » qui a servi de socle à la plainte déposée en décembre 2008 par Transparency International. Ce type de poursuites est assez récent dans l’histoire judiciaire. La première procédure qui concernait l’ex-président philippin Marcos en 1986, a conduit à la restitution par l’Etat suisse de 658 millions $ à l’Etat philippin en 2003. D’autres chefs d’Etat ont suivi : Mobutu pour l’ex-Zaïre, Saddam Hussein en Irak, Duvalier en Haïti.
Partager cet article
Repost0

Texte Libre

Recherche

A VOS PLUMES