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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 14:37
DETOURNEMENT DE FONDS A L’ASSEMBLEE NATIONALE Convoqués en session extraordinaire du 7 au 30 septembre courant, les élus de la Nation, auxquels il ne reste plus que huit mois pour présenter leur bilan aux électeurs, ont été désagréablement surpris, hier, matin, de constater que la Commission Economie, Finances, et Plan est composée d’une bande d’escrocs. le président de l'assemblée nationale, Célestin Le Roy Gaombalet En effet, une Session extraordinaire est une période où les Députés doivent cesser toutes actions parlementaires dans leurs juridictions respectives pour revenir se consacrer aux examens des différents textes de lois inscrits à l’ordre du jour, fixés par décret, qui sont pour cette fois-ci consacrés au Collectif Budgétaire 2009, au Code Pénal et au Code de Procédure Pénale, le tout avoisinant une panoplie de 1500 pages. C’est pour cette raison que le Ministre des Finances a cru mieux faire, pour faciliter la tâche aux élus du Peuple, en remettant la coquette somme de huit millions de francs au Président de la Commission, l’honorable Eric Sorongopé-Zoumandji afin de payer les fournitures, les impressions des documents et de remettre au moins cinquante mille francs à chaque député pour rembourser leurs frais de transport. O, dès que les membres de la Commission sont rentrés en possession de l’enveloppe, pour masquer le détournement, ils ses sont accaparés le texte et écarté les sept autres Présidents des Commissions en alléguant que les amendements apportés par le Gouvernement sont tellement mineurs que les travaux ne nécessitent pas les rapports des autres. Une fois les autres députés écartés, les seuls treize membres de la Commission Finances se sont partagés dans un premier temps cinq millions, en absence des honorables Gaombalet, Ngotoboulou et Sonny Colle en mission. Ils ont consenti une enveloppe de cinq cents mille au Président Sorongopé. Là où le bas blesse, c’est que trois autres millions restants, destinés au matériel, à l’impression et aux autres membres des sept Commissions, l’ingéniosité cérébrale faussaire de la période gouvernante du MLPC convaincra le Trésorier honorable Djidalbaye de Ndélé, de procéder à un dernier partage qui dépossédera les autres députés de leur quote-part. Dans ce second partage, le Président de Sorongope a en-(core reçu la somme de cent trente mille francs. Le détournement a été mis à découvert grâce à l’activisme du Premier Vice-président, intérimaire du président de l’Assemblée Nationale en mission en France et les députés, dindons de la farce sont consternés et outrés. Leur première réaction est de boycotter le vote, ô combien important du collectif budgétaire en vue de démontrer leur mécontentement aux yeux de l’opinion nationale. Par ailleurs, les supputations vont bon train et l’on est en droit de se demander si ce n’est pas pour causer du tord au régime en place? Les députés commencent à comprendre que ce n’est pas la première fois que les membres de cette commission ont l’ahbitude de se sucrer sur le dos des députés. C’est le lieu de dire ici, eu égard au passif de quelques uns, qui a volé, volera! Composition de la Commission Economie, Finance et Plan 1– SORONGOPE-ZOUMANDJI Eric, Président 2– NGAISSONA Patrice Edouard, Vice Président 3– NGOTOBOULOUM Abraham, Rapporteur Général en mission 4– KAROUA Fred Jacob, Rapporteur 5– AGOUDE Auguste, Membre 6– DOKOULA Yvon, Membre 7– FEIZOKAZOUI Roger, Membre 8– GAOMBALET Célestin Le Roy, Membre en mission 9– GBEDA Roger, Membre 10– MANDABA Jean Michel, Membre 11– NIDA Joseph, Membre 12– SALE DJIDALBAYE, Membre 13– SONY COLLE Théophile, Membre en mission 14- TYAMA Davy-Victorien, Membre Vendredi 25 Septembre 2009 Modeste Jérôme Poubandji Lu 1842 fois Source : http://www.leconfident.net
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 21:18

RCA : Bozizé sacrifie Durbar sur l'autel du FMI

Le président centrafricain, François Bozizé, vient de limoger son vice-ministre des Affaires étrangères en charge de la Coopération, Saifee Durbar, qui perd ainsi l'immunité diplomatique qui le protégeait de sa condamnation en France pour escroquerie. Sa nomination en janvier dernier avait attiré les foudres de Paris qui venait de condamner monsieur Durbar, et son limogeage intervient alors que Bozizé s'apprête à défendre son dossier de Pays pauvre très endetté (PPTE) auprès du Fonds monétaire international (FMI), pour lequel le soutien français ne serait pas superflu.
 
 
Les relations diplomatiques entre la France et la République Centrafricaine devraient se trouver allégées avec le limogeage du vice-ministre centrafricain des Affaires étrangères, Saifee Durbar, recherché par la justice française, même si cette décision semble intéressée.

Nommé à ce poste le 19 janvier dernier alors que la justice française avait émis un mandat d'arrêt à son encontre, Saifee Durbar bénéficiait jusqu'alors de l'immunité diplomatique qui lui conférait ses fonctions au ministère des Affaires étrangères.

Cet homme d'affaires indo-pakistanais a été condamné par le tribunal de grande instance de Paris en 2006 à trois ans de prison ferme et 375 000 euros d’amende pour tentative d’escroquerie, une condamnation confirmée en appel en 2007. Un mandat d’arrêt avait aussitôt été émis à son encontre.

Il aurait fait miroiter à des investisseurs des rendements mirifiques puis il a fait main basse sur les fonds, un dossier qui parle de sociétés fictives, de pierres précieuses et de banques à capitaux iraniens. L'affaire porte sur plusieurs millions de dollars, mais lui a toujours clamé son innocence.

A Bangui, le nom de Saifee Durbar revient également dans plusieurs affaires difficiles à cerner qui touchent au diamant, à l'or, au fer ou à l'uranium. Cet ancien conseiller du président Patassé aurait également entravé les activités et les perspectives du groupe français Areva en RCA, obtenant même selon des sources concordantes un permis d'exploration dans la même zone que la société française.

Sa nomination par Bozizé en janvier dernier à un tel poste dans le gouvernement avait attiré les foudres de Paris.

«Comment tolérer, qu'un escroc notoire, jugé et condamné comme tel par la justice française, se voit confier le département de la Coopération simplement pour bénéficier d'une immunité diplomatique, alors que la France dépense chaque année plusieurs dizaines de millions d'euros pour aider la République Centrafricaine !», s'insurgeait-on au Quai d'Orsay.

Si le limogeage de Durbar par le chef d'Etat centrafricain devrait assouplir les relations diplomatiques entre Paris et Bangui, cette décision ne semble pas moins intéressée de la partie centrafricaine.

Cette mise à l'écart intervient en effet à la veille du conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI), lors duquel le dossier centrafricain sur l'initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE) devra être débattu.

Mais «ce geste ne saurait faire oublier d'autres problèmes notamment la récente adoption d'un code minier qui ne va pas dans le sens de la bonne gouvernance et du rétablissement économique de la République Centrafricaine», estime cependant une source digne de foi.

Saifee Durbar réside aujourd’hui à Londres. En 2007, il y avait été brièvement arrêté avant d'être libéré sous caution. La justice britannique doit se prononcer début juillet quant à son éventuelle extradition vers la France.
Publié le 26-06-2009    Source : Gaboneco.com     Auteur : Gaboneco   
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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 00:10

 



Depuis deux ou trois jours, les langues commencent se délier au sein du sérail politico-familial gabonais. Surtout qu’il a été admis par toutes les parties concernées par la succession d’Omar Bongo Ondimba que Rose Francine Rogombé, présidente du Sénat devait assurer la transition, comme prévue par la constitution. Les intrigues et les marchandages politiques battent le plein et c’est ainsi que certaines personnes, n’ayant plus rien à perdre, ont décidé de parler et de livrer des informations jusqu’ici connues par un cercle très restreint.

On apprend ainsi que c’est depuis le 7 mai que Omar Bongo serait décédé. La nouvelle a été tenue secrète par la France et la famille de Bongo.

Toutes les personnes qui ont assisté aux funérailles d’Edith Bongo (fille de Sassou Nguesso) on remarqué l’état fantomatique dans lequel se trouvait le président gabonais. Et ce n’est pas seulement le décès de sa bien-aimée qui l’affectait ainsi, cette extrême souffrance provenait aussi du cancer qui le menait vers la mort. Plusieurs personnes disent l’avoir vu par moments, grimacer sur sa chaise et donner l’impression qu’il perdait connaissance. Et selon des sources d’informations venues de l’intérieur du cercle familial et politique, c’est le 7 mai dernier dans les airs, entre le Maroc et l'Espagne, que le Président Omar Bongo a rendu l'âme dans l’avion médicalisé dépêché par la France et qui le conduisait en Espagne. Alors que son décès est constaté par les médecins qui étaient dans l’avion avec lui, l'Elysée et sa cellule Afrique, en accord avec Pascaline Bongo, Directrice du Cabinet et fille de Bongo maintiennent la destination « Barcelone » et imposent le silence total.

Pourquoi ? Parce que dit-on, L'Elysée tient à récupérer un certain nombre de documents que possédait (puisqu'il est déjà mort) le Président gabonais. Parmi ceux-ci un dossier sur le financement de la dernière campagne électorale en France - En retour la famille Bongo (Pascaline Bongo et son époux Ntoungui- membre du gouvernement-, Ali Ben) mais aussi, apprend-on, Jean Ping l'actuel Président de l'Union Africaine (qui a des enfants avec Pascaline Bongo) et Mba Obame (le puissant ministre de l’administration territoriale, issu de l’ethnie Fang, majoritaire au Gabon-40%-)…tout ce monde demande à la France un certain nombre de choses dont notamment la levée des saisies de compte de la famille en France. En plus, Ali Ben exige son adoubement par la France comme successeur immédiat, ce à quoi Pascaline est opposée et continue à s’opposer.

C’est ainsi qu’on comprend mieux « l’hospitalisation » médiatisée d’Ali Ben à Paris. Devant l’opposition de sa soeur et de ses partisans, il a fait appel aux deux Congo et a menacé de faire "sauter les légionnaires sur Libreville". Nicolas Sarkozy et ses conseillers de la cellule africaine ont frappé du point sur la table et décidé d’exfiltrer Ali Ben du Gabon - officiellement alors on annonce qu'il est hospitalisé à Neuilly à l'hôpital américain – mais personne ne confirme sa présence dans cet hôpital. Après les discussions parisiennes, Ali Ben est retourné au Gabon pendant que Sarkozy dépêchait en Espagne Brice Hortefeux avec pour mission de convaincre la famille Bongo du soutien de la France.

Au moment où le Premier ministre français François Fillon arrive à Yaoundé, au Cameroun, nous sommes le 20 mai - il fait alors cette étrange déclaration "Je sais que le président est soigné. Je sais qu'hier soir encore et ce matin sa santé était satisfaisante. Je formule mes voeux de prompt rétablissement à M. Bongo en espérant naturellement qu'il sera remis sur pied le plus vite possible". Pour ceux qui connaissent Fillon, le fils du Mans, catholique pratiquant, on le voit mal à l’aise avec ces africanités teintées de Francafrique, il ne comprend pas pourquoi l'on ne veut pas rendre la nouvelle officielle.

Le 6 juin soit presque un mois après le décès de Bongo, l'Espagne somme la France de prendre ses responsabilités - le premier ministre espagnol le socialiste Zapatero un ancien religieux jésuite demande à son ministre des affaires étrangères sous la pression des médecins qui ne comprennent pas qu'on garde dans une chapelle ardente un corps aussi longtemps, et qui en plus n'a pas trouvé la mort dans leur établissement - de rendre la nouvelle publique - le Gabon dit n'être pas prêt et pour les problèmes de sécurité intérieure - L'Espagne refuse de reculer - Comme cela se fait toujours quelques journalistes reçoivent des instructions et c’est alors que le journal Le Point lance un ballon d'essai -.

On décide de dépêcher un avion à Libreville en mission commando avec une conseillère de l'Elysée avec pour mission de ramener en Espagne le premier ministre gabonais - ce qui est fait -. Avant la conférence de presse, les témoins, présents affirment que les membres de la famille Bongo l’auraient menacé de mort : « Salaud ! Si tu dis un mot de travers on te pend haut et court". Le premier ministre Jean Eyeghe Ndong annonce donc que Bongo est en vie ; pendant ce temps, des dispositions sont prises pour rapatrier le corps au Gabon avant que le décès ne soit annoncé. Las d’attendre, l'Espagne annonce le décès et le premier ministre gabonais est contraint de confirmer la nouvelle.

© Correspondance : Jean-Basile Makundu / CyrcomNews (Libreville)

 

© Copyright Camer.be

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 00:04

QUI TUE PAR L'EPEE MOURIRA PAR L 'EPEE
L'ex-président bissau-guinéen Nino Vieira
 
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 23:26

Centrafrique: Abakar Saboun, un chef rebelle se confie au journal Le Confident

Les troubles reviennent au Pays parce que le Gouvernement n’a pas respecté ses engagements tel qu’attesté par la mauvaise gouvernance actuelle et le non respect de la parole donnée.

Centrafrique: Abakar Saboun, un chef rebelle se confie au journal Le Confident

INTERVIEW A ABAKAR SABONE par le journal le confident

1 – Le Dialogue Politique Inclusif (DPI) sollicité par l’opposition démocratique et les groupes politico-militaires a eu lieu à Bangui, du 5 au 20 décembre 2008. Toutes les entités y étaient représentées et ont apporté leurs contributions à la réussite de cette concertation nationale. Capitaine Abakar Sabone, comment expliquez-vous la reprise des hostilités dans le Nord du pays ?

Capitaine Abakar Sabone : Tout d’abord, nous tenons à rendre hommage aux hommes et femmes qui ont permis la tenue du  Dialogue Politique Inclusif (DPI). Je tiens à rappeler aussi que, nous, en tant que mouvement politique qui incarne la voix de la majorité silencieuse de notre pays, nous avons forcé ce DPI au Président Bozizé, qui, dans le fond n’en voulait pas du tout. Les assises du DPI entendait  mettre fin aux difficultés à l’origine de la crise dans notre pays la République Centrafricaine et o nt produit un rapport final consensuel, c’est-à-dire, un document contenant des recommandations sérieuses sur lesquelles toutes les forces vives du pays qui ont pris part à ce dialogue historique, étaient d’accord. Le DPI a institué des Comités de suivi pour la paix définitive dans le pays, dont : le Comité de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), afin d’entamer enfin le processus de mise en chantiers du développement de notre pays la République Centrafricaine.

Tous les observateurs politiques aussi bien internationaux que nationaux constatent avec consternation et regret la manière dont le régime Bozizé et ses acolytes torpillent les recommandations des assises du DPI. Ce serait trop long à élaborer dans les lignes qui nous sont imparties ici, je vous dirais tout simplement ce que disent les patriotes Centrafricains avertis, expérimentés, pour l’essentiel, les troubles reviennent au Pays parce que le Gouvernement n’a pas respecté ses engagements tel qu’attesté par la mauvaise gouvernance actuelle et le non respect de la parole donnée.

Le peuple centrafricain a le droit d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour mettre fin à un régime qui privilégie les intérêts personnels d’un petit clan courtisan autour de Bozizé au détriment des intérêts supérieurs de la nation. Vous comprendrez que la majorité silencieuse de notre peuple a tendu la main de dialogue politique inclusif au pouvoir en place à Bangui, mais BOZIZÉ ferme la porte, à double clés. Et, ce n’est pas de gaîté de cœur que le peuple opte pour le scalpel quand la pilule n’a pas réussi à juguler le cancer, le Régime de Bozizé.

2- Quelle est votre appréciation de la période de l’après DPI ?

Capitaine Abakar Sabone : Je vous fais remarquer que vous avez déjà des éléments de réponses à cette question dans la réponse de la première. Pour nous, la période de l’après DPI est fort décevante. Nous ne voyons aucun signe de changement d’attitude de la part du Gouvernement pour mettre en place les recommandations minimales issues des assises du DPI. À titre d’exemple, nous assistons à une série des méfaits contre la population : la dilapidation du trésor public se poursuit,  les fonctionnaires en général, incluant les FACAS, accusent des arriérés salariaux remontant à plusieurs mois, le délestage quasi-permanent de l’électricité partout au pays, l’insécurité généralisée tant de la population que des propriétés privées ou publiques, beaucoup d’enfants centrafricains continuent à aller à l’école sous l’arbre au 21è siècle et leurs enseignants mal rémunérés, le torpillage des recommandations du DPI, pour ne nommer que ces quelques cas notoires.

  Bref, Bozizé est resté égale à lui même, c’est-`a-dire quelqu’un qui ne respecte pas sa parole donnée, qui veut se cramponner au pouvoir en torpillant les recommandations du DPI en mettant en place une sorte de caste de parents et copains pour manipuler le processus électoral prévu en 2010.

On peut même dire que Bozizé sabote le travail et l’effort qui ont été fournis pour la tenue des assises du DPI par plusieurs personnes honorables et organes aussi bien nationaux qu’internationaux, surtout ceux du Guide de la Révolution libyenne, Mouammar KADHAFI et ceux du Président El Hadj Omar Bongo ONDIMBA qui ont toujours répondu favorablement à nos requêtes de réconciliation nationale.

La médiocrité bozizéenne atteint son comble quand il va au secours de son ami maffieux qui fait face à la justice d’un pays ami, nommé en catimini à un poste diplomatique important, Vice-ministre des Affaires étrangères de la République Centrafricaine , alors qu’il y a une multitude de nos concitoyens qui luttent pour obtenir un peu d’appui de l’État pour subvenir aux besoins de bases de leurs familles. Bozizé et ses acolytes qui se remplissent les poches vont même organiser   une marche de soutien à M. Saifee Durbar, le courtier financier de Bozizé. Nous sommes au Royaume de la distraction : rien pour les citoyens, rien pour le pays, rien pour l’avenir des   futures générations des Centrafricains. C’est ça, la situation d’après le DPI.

3- Êtes-vous d’accord que vous êtes manipulés par des têtes et des bras occultes qui cherchent à islamiser la République Centrafricaine  ?

Capitaine Abakar Sabone  Il faut être sérieux dans des affaires qui nous préoccupent présentement. La cause que nous défendons est tellement sérieuse pour notre peuple et notre pays pour que je me laisse téléguider par qui que ce soit. Toute mon énergie et mon inspiration me viennent de la conviction que partagent la majorité des Centrafricains qu’il y a moyen de faire de la politique autrement et mieux que ne le fait le régime actuel à Bangui. Et,   faire de la politique pour nous, c’est préparer l’avenir de notre pays en tant qu’État de droit où la justice est égale à tout le monde quelle que soit sa croyance religieuse.

Je vous rappelle que le Père de notre République Centrafricaine, Barthélémy BOGANDA, a tenu à faire de cette République une République laïque où tous les citoyens sont égaux entre eux et devant l’État lui-même. J’en suis personnellement fier, puisque je ne vois pas d’alternative à cette politique clairvoyant du Président BOGANDA.

Parlant de la manipulation et de l’islamisation de la République Centrafricaine ,  je vous demanderai de retenir ceci :

  1. s’il ya quelqu’un qui peut me manipuler c’est bien Dieu lui-même et
  2. chaque Centrafricain a le droit de choisir et de vivre dans notre pays selon sa croyance religieuse tout en  respectant les croyances de ses concitoyens.

Si vous voulez instaurer une politique visant à donner des faveurs ou plus de droit aux Musulmans au détriments d’autres citoyens Athées, Chrétiens, Animistes, Témoins de Jéhovah, Bahaï¨, etc., en République Centrafricaine, je vous combattrai politiquement de toutes mes forces.

4- Pensez-vous que seules les armes peuvent vous aider à rappeler le président François Bozizé à l’ordre ou à accéder au pouvoir ?

Capitaine Abakar Sabone  Des hommes politiques et militaires autrement plus aguerris et expérimentés que moi ont dit que la prise des armes est le prolongement de la politique. Il nous semble que Bozizé préfère la guerre au dialogue politique national. Son comportement et ses actes présagent un musellement politique et un bain de sang de nature génocidaire en République Centrafricaine : le profilage discriminatoire des citoyens par le biais de la carte d’identité, la distribution   d’armes sophistiquées (kalachnikovs, dernier cri) aux jeunes enfants (enfants soldats, eh oui)  qui auront l’odieuse opération dans des quartiers périphériques de Bangui où résident les Citoyens Centrafricains indésirables, selon le pouvoir en place à Bangui. Les Citoyens de ces quartiers crient d’ores et déjà au secours. Et, c’est sérieux.

Cependant, nous sommes convaincus que seule la guerre ne résoudra pas la crise en Centrafrique. Le volet politique est extrêmement important et nous l’avons ouvert,  de bonne foi, et n’a jamais été fermé.

5- Certaines sources disent que les groupes politico-militaires se sont fédérés. Si oui, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à vous réunir ?

Capitaine Abakar Sabone  Vous vous souvenez certainement que l’Union des Forces Démocratiques et du Rassemblement, Centrafrique, UFDR-RCA) est issue des ententes entre le Groupe d’Action Patriotique pour la Libération de Centrafrique (GAPLC) dirigé alors par M. Michel Am Ndroko DJOTODIA, le Front Démocratique Centrafricain (FDC) par le Commandant Justin HASSAN et  le Mouvement des libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ) par le Capitaine Abakar Sabone. MM, et DJOTODIA, HASSAN ET moi-même avions mis nos forces et énergies tant intellectuelles que physiques pour fonder l’UFDR, avec la conviction que l’Union fait la force. Elle est toujours la nôtre au sein du MLCJ.

Si nous poursuivons un but commun, qui est celui de doter notre pays d’un État de droit,, appelé à la prospérité par le labeur de ses citoyens dans la paix, la quiétude et l’amour de la Patrie , nous ne voyons pas pourquoi nous ne devrions pas mettre nos intérêts pécuniaires et égoïstes  de côté en faveur des intérêts supérieurs de la nation.

Et, pour éviter la cacophonie et favoriser la cohésion de nos actions en faveur du développement socio-économique de la RCA , nous croyons que la voie des alliances avec d’autres forces vives nationales qui ne sont pas contre la vertu et qui partage les mêmes préoccupations que le MLCJ, quant au développement, à la justice, à la paix, à la sécurité, à la souveraineté alimentaire, entre autres, est absolument indiquée.

Le MLCJ tend toujours la main de salut national  même à ceux qui ne partagent pas l’ensemble de ses  opinions et il est solidaire avec tous les exclus de Régime actuel à Bangui pour bâtir la RCA du 21è siècle.

6- Comment voyez-vous l’avenir du pays à l’approche des échéances électorales de 2010 ?

Capitaine Abakar Sabone  Le souhait ultime du peuple Centrafricain est de le voir en paix et où il pourra se mettre au travail pour le bâtir. Malheureusement, les observateurs et acteurs de la scène politique en Centrafrique notent que le désordre électoral s’annonce en RCA. Pour le MLCJ, le torpillage et la manipulation des recommandations du DPI ne sont que la pointe de l’iceberg de la mascarade des élections de 2010 si elles sont organisées par le clan des parents et amis que Bozizé a déjà mis en place pour s’assurer le contrôle du processus électoral.

Ne nous voilons pas la face, les Centrafricains sont encore bien partis pour des élections compromises, malheureusement. Il est de notre devoir d’éviter une telle situation.

Il se développe au sein des milieux près du pouvoir actuel à Bangui une sorte de panique, à court d’arguments, qui les poussent à mener des campagnes de dénigrement d’honorables hommes et femmes politiques du pays, surtout à mon sujet. Mon souhait ultime est que mes concitoyens adhèrent aux véritables idées de justice, d’égalité, de paix garantissant le développement et la prospérité de notre pays que proposent le MLCJ et ses alliés.

Je n’ai pas de leçon de patriotisme centrafricain à recevoir de qui que ce soit. Pour votre curiosité, demandez à Bozizé, lui-même, sur les efforts surhumains que j’ai fournis et les sacrifices que j’ai consentis pour apporter des changements salutaires dans la gouvernance de notre pays, des changements que Bozizé refuse.

À titre d’exemple, je vais vous révéler  qu’en 2003, l’État-major de la force de libérateurs avait proposé que tous les militaires regagnent les casernes et laisser les civils se présenter aux élections. Bozizé a refusé. On peut imaginer toute sorte de stratagèmes électoralistes qu’il va utiliser, à même le trésor public, pour se cramponner au pouvoir.   


Jeudi 26 Mars 2009
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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 13:17
Les combattants du FDPC attaquent la prison de Bossemdelé et libèrent 16 soudanais
(Alwihda 13/02/2009)


- Interrogé par Alwihda ce matin, le général Abdoulaye Miskine qui vit en Libye s'est refusé à tout commentaire.

La prison de Bossemdelé attaquée par les combattants du Front démocratique du peuple centrafricain, le FDPC du général Abdoulaye Miskine. L'attaque de la prison de Bossemdelé a eu lieu tôt ce matin. Une cinquantaine de prisonniers libérés, parmi lesquels figurent 16 soudanais.

Bossemdelé est à 157 km de Bangui, la capitale centrafricaine. Les rebelles se sont repliés en emportant avec eux leurs collègues prisonniers, une quantité importante d'armes et de munitions et plusieurs véhicules auraient été incendiés. Cinq soldats gouvernementaux auraient été tués dans l'offensive rebelle.

Fort d'un millier d'hommes bien armés, le FDPC de Miskine avait en novembre dernier tendu une embuscade qui a coûté la vie à une quinzaine de soldats.

Interrogé par Alwihda ce matin, le général Abdoulaye Miskine qui vit en Libye s'est refusé à tout commentaire.


Vendredi 13 Février 2009 - 11:29
Djamil @

 

 

© Copyright Alwihda

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 16:31
 

 

DPI
mardi 27 janvier 2009 - 17:00 UTC
Les recommandations du DPI, une véritable feuille de route, selon Jan Grauls
par AFL Editorial Source: ACAP
Centrafrique, Le président de la configuration spécifique à la République Centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix, l’Ambassadeur. Jan Grauls a déclaré samedi 24 janvier 2009 à Bangui que « les recommandations issues du Dialogue Politique Inclusif (DPI) constituent une feuille de route » dans le processus de réconciliation nationale en Centrafrique.

Cette déclaration a été faite au cours d’une conférence de presse qu'il a donnée en présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, l’Ambassadeur. Lonsény Fall François, pour marquer la fin d'une mission de travail à Bangui, pour dit-il, "féliciter la classe politique centrafricaine".

« De New York, nous avons suivi de très prêt les événements en Centrafrique, et nous venons de publier un communiqué en tant que la commission de la paix pour nous féliciter de la tenue de DPI qui est quand même un événement historique dans l’histoire de la Centrafrique. Parce que le dialogue a produit des résultats satisfaisants qui est de bonne augure pour l’avenir de la République Centrafricaine », a indiqué M. Grauls.

« La tenue du dialogue a été suivie par l’ouverture du gouvernement centrafricain à des représentants des différents partis qui ont participé au DPI. Tout cela est très apprécié pour la Centrafrique », a-t-il fait observer.

« Ce sont les événements qui font en sorte que la Communauté internationale perçoit la Centrafrique d’une autre manière, car la Centrafrique avait un problème d’image de par le passé, et grâce à ces événements, cette image commence à changer profondément et c’est une bonne chose pour le peuple centrafricain» a-t-il poursuivi.

L' Ambassadeur Grauls a également expliqué que sa mission à Bangui lui a permis de demander aux autorités centrafricaines de participer pleinement à la rédaction du cadre stratégique "qui est en quelque sorte un contrat entre la Centrafrique et la Communauté internationale".

Selon lui ce document cadre va contenir des engagements que le pays va prendre en faveur de la stabilisation et de développement d’une part et les engagements de la Communauté internationale pour soutenir soutenir la RCA dans ses efforts de redressement.

Il a indiqué que ce document devrait être finalisé au plus tard la fin février 2009 pour présenté au Conseil de sécurité à New York.

M. Grauls a également souligné "l''extrême urgence" du programme de Désarmement, Démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants.

Car selon lui, "si le programme DDR rate, les résultats du Dialogue Politique Inclusif sont compromis".

Créée en 2008, la Commission de consolidation de la paix pour la Centrafrique destinée à l'appuyer dans ses efforts de consolidation de la paix s'est fixée trois priorités dans ses actions dans ce pays.

Il s'agit de la réforme du secteur de sécurité, la bonne gouvernance et les pôles de développement.

 

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 15:26
Sanction du Bureau Politique MLPC envers André NALKE DOROGO

Retrouver la décision du Bureau Politique du MLPC envers André NALKE DOROGO.

DECISON

 

Portant Sanction d'un camarade membre du Bureau Politique

 

Le Bureau Politique

Vu les Statuts et Règlement Intérieur du Parti ;

Vu le procès verbal de la réunion statutaire du 23 Janvier 2009 ;

Décide

Article 1er:

Le camarade André NALKE DOROGO, membre du Bureau Politique et 4eme Vice Président du Parti, est suspendu de fonctions et de toutes les activités du Parti jusqu'au prochain Conseil Politique National (CPN) Conformément aux articles 69 et 71 du Règlement Intérieur.

Motifs : Non respect de la ligne politique du Parti.

Article 2 :

La présente décision qui prend effet pour compter de la date de sa Signature sera enregistrée et publiée partout où besoin sera.

 

Fait à Bangui, le 23 Janvier 2009

Le Président

Martin ZIGUELE

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 15:19
Le ministre d’Etat Cyriaque Gonda confirme la participation de toutes les entités au nouveau gouvernement
(Agence Centrafrique Presse 26/01/2009)


Le ministre d’Etat à la Communication, du civisme, de la réconciliation nationale et du suivi du Dialogue, M. Cyriaque Gonda a confirmé samedi 24 janvier 2009 au cours d’une conférence de presse à Bangui, la participation de toutes les entités présentes au Dialogue Politique Inclusif (DPI) au nouveau gouvernement.

« La mise en place de ce gouvernement a respecté l’esprit et la lettre des recommandations du Dialogue Politique Inclusif et donc a été ouvert aux entités qui ont participé au processus du DPI »et après « une intense consultation avec les entités et certaines personnes n’étant pas sur-place à Bangui », a-t-il affirmé.

Le ministre d’Etat Cyriaque Gonda a cité notamment le poste de ministre de l’Environnement et de l’écologie qui revient à François Naoyama de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean Jacques Démafouth, le ministère de l’Habitat et du logement qui revient à M. Djollo-Djidou de l’Union des forces démocratiques pour le changement (UFDR), du côté des politico-militaire.

Pour se qui concerne l’opposition démocratique, le ministre d’Etat Cyriaque Gonda a nommément cité le 4ème vice président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et coordonnateur adjoint du comité d’organisation du DPI, M. André Nalké Dorogo, ministre de la Santé publique, de la population et de lutte contre le sida dans le nouveau gouvernement.

Quant à l’entité Autres partis, il a cité M. Moise Kotayé qui est nommé ministre de la promotion des Petites et moyennes entreprises, du secteur informel et du guichet unique.

La société civile prend quant à elle les ministères délégués au Développement rural, à l’Education et aux Affaires étrangères représentés respectivement par MM. Youssouf Yérima Mandjo, Djibrine Sall et Ambroise Kpongo.

Pour le ministre d’Etat Cyriaque Gonda, la composition du nouveau gouvernement ne devait pas donner lieu à des « supputations », car sa mise en place se situe dans le cadre de la volonté politique du Chef de l’Etat François Bozizé d’appliquer les recommandations consensuelles du DPI.

« Il ne reste que le seul et le point le plus important : le désarmement et la reconversion des ex-combattants en citoyens productifs pour leur pays », a-t-il précisé pour lequel la communauté internationale à travers la Commission de consolidation de la paix est prête pour soutenir la République Centrafricaine.

« Maintenant que nous avons accepté d’enterrer la hache de guerre, il faut que ça soit sur un caillou, sur un socle dur ; le socle c’est l’esprit et la lettre des recommandations adoptées par consensus lors de ce dialogue », a-t-il fait observer.



Samedi 24 Janvier 2009
J.Soupou/Acap
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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 15:12
 
Les crimes de jean-pierre Bemba en centrafrique, selon l'Ex colonel du MLC Papy Kibonge

 

12/01/09

Mon Colonel : qu'est ce que vous savez des crimes de Jean-Pierre Bemba en République Centrafricaine ?

http://www.digitalcongo.net/UserFiles/image/Photos%202008/Militaires-Police/papy_kibonge.jpgCe fut une opération « Turquoise- bis ». Les troupes du MLC sont allées en Centrafrique pour des visées commerciales. Ce n'était pas une opération consistant à apporter un soutien à Ange- Félix Patassé. L'opération visait à l'écarter du pouvoir au profit de Jean Jacques Demafout, son ministre de la Défense. Celui-ci fut un ami à Bemba qui fit sa connaissance chez Patassé lui-même. A l'époque c'était vraiment un homme de main de Patassé.

Le Soft : Bemba voulait-il vraiment évincer Patassé ?

Papy Kibonge : Il ne lui a jamais pardonné le fait d'avoir laissé un couloir aux troupes des FAC de Kabila père appuyées par les Tchadiens pour nous repousser à plus de 20 km de Zongo pendant qu'on était en train de prendre cette ville. Croyez-moi, Bemba ne lui en a jamais pardonné.

Le Soft :Il était en bonne relation avec Patassé ?

Papy Kibonge :
Bien après. Quand nos troupes ont pris Zongo, Patassé s'est attiré la sympathie de Bemba en lui offrant 4 ou 5 jeeps Toyota Hilux et un peu d'argent. Ils se sont rencontrés à Mobayi pour la remise de la valise et les jeeps. Patassé a cherché à calmer la situation. Il a reconnu que cela fut une erreur d'avoir laissé un couloir aux FAC appuyées par les Tchadiens pour nous attaquer. D'ailleurs, quand nous avons pris Zongo, Bemba a ordonné qu'on tire quelques obus sur Bangui. Il y eut 5 morts centrafricains. Jean-Pierre Bemba a donné l'ordre aux troupes qui traversent pour évincer Patassé et installer Demafout au pouvoir. Problème: quand Bemba s'entretient au téléphone avec Demafout, la communication est interceptée par les services gabonais. A l'époque, Bongo soutient Patassé, lui téléphone et contacte un des parrains communs, le colonel Kadhafi. Ce dernier appelle Bemba et lui demande d'annuler l'opération. Sachez que Kadhafi a été l'un des grands sponsors du MLC. Coup de théâtre à Bangui : c'est un contre ordre que l'on reçoit sur le terrain.

http://www.digitalcongo.net/UserFiles/image/JP%20Bemba/bemba_militaire.jpg Il faut arrêter immédiatement Demafout et rétablir -Patassé. Mais avant cela, instruction est donnée d'aller vider la Banque centrale. Il y a des gens qui peuvent témoigner. Samuel Simene, ancien vice-ministre MLC aux Finances, était chargé de prendre les malles d'argent dans la Banque centrale à Bangui, c'est-à-dire des milliards de francs CFA ainsi que les devises pour les acheminer à Gbadolite. Donc, c'est tout le Trésor public qui traverse la frontière par un petit avion Kinger. Et nos militaires ne sachant plus quoi faire à la suite des ordres et contre ordres qu'ils recevaient, se livrent au pillage. Bemba lui-même commandait les opérations à partir de Beni où il était en alliance avec Mbusa Nyamwisi et tous les autres dans le cadre du FLC. A Bangui les militaires se sont livrés au viol comme en a témoigné la Fédération internationale des droits de l'homme qui a dénombré 365 cas. Nul ne peut pas condamner un seul officier du MLC parce que les ordres émanaient directement du chef. Aucun organe du MLC n'a été consulté quand l'opération a été lancée. Bemba par sa cupidité s'est lancé dans son opération commerciale sans contacter personne. Dans les différents rapports sur le pillage et les crimes qui y ont été commis, nulle part il y a le nom d'un officier de l'ALC,  si ce n'est Jean-Pierre Bemba lui-même

Le Soft : Revenons aux crimes de Bangui...

Papy Kibonge :
Ils ont pillé la Banque centrale, les militaires se livrent au viol et tuent. Des jeeps pillées à Bangui circulent encore à Kinshasa, repérables par les impacts de balles qui ont fauché les propriétaires. A part ça, il y a la femme du directeur de cabinet de Patassé, Mme Bezera Bria, qui est violée et en est morte. Elle était Belge d'origine. Je suis parmi les officiers en fonction dans l'ALC à l'époque des faits. Je suis quelqu'un qui a des choses à dire dans ce dossier. Le moment venu, je me constituerai témoin contre Jean-Pierre Bemba sur ce qui s'est passé en Centrafrique dans le seul objectif de permettre aux familles des victimes de faire le deuil et surtout de voir leur bourreau. Cet homme qui circule avec toute une escorte alors que sa place est à côté de son ami Charles Taylor et de Thomas Lubanga. Quand on ne sait plus passer un message de manière correcte à un moment, je pense qu'il faut aller plus loin pour l'intérêt général. J'estime qu'il ne faut pas permettre à Bemba de devenir président de la République parce que cet homme est déjà incapable de réunir sa famille autour de lui. Alors comment il ferait pour diriger 50 millions de Congolais. C'est mon point de vue et je l'assume. S'il faut le renverser par tous les moyens, je pense qu'il faut le faire.

Le Soft : Vous dites s'il est élu Président...

Papy Kibonge : S'il est élu Président, je n'aurais qu'un choix : aller en Europe et changer de nationalité, ou me replier chez moi au Maniema et créer une branche armée...


(TH/SL/PKF)

D. DADEI/Le Soft

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